Cela faisait plusieurs années que j’avais arrêté avec la section Chroniques expresses mais étant donné que je lis beaucoup plus vite que je n’ai le temps de chroniquer, on va revenir à cette forme le temps que j’écoule ma liste de chroniques en retard.
J’avais déjà lu le livre de Yuval Harari associé à cette bande dessinée et je l’avais adoré. La théorie de l’auteur étant notamment que l’imagination permet à l’humain de se dresser au-dessus de la plupart des espèces, il s’agit d’une thèse que j’apprécie en tant que personne qui lit et écrit. J’appréhendais un peu le passage de l’écrit vers la BD mais je dois avouer que la partie message du livre est parfaitement conservée, la BD est agréable à lire et on en ressort avec la même idée en tête qu’après avoir lu le livre associé donc c’est une grande réussite.
J’aime beaucoup l’idée de raconter sa vie à travers ses romans. Je peux affirmer que même en ayant lu que quelques ouvrages et en ayant oublié la majorité des intrigues, j’ai pu assez facilement me prendre à apprécier son autobiographie atypique. Elle a un style agréable à lire et même si cela ne m’a pas particulièrement donné envie de lire ses livres (ils sont généralement assez répétitifs), j’ai apprécié de suivre sa vie au fil des différentes époques.
Il s’agit d’un roman autobiographique écrit par mon ancien professeur de français au collège donc difficile d’avoir un point de vue neutre. Je trouve que le début est plutôt lent et j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire mais une fois qu’on rentre, on peut assez facilement s’identifier au personnage principal et j’ai beaucoup aimé le cadre historique qui est présent sans être omniprésent. Cela sera probablement plus agréable pour les basques qui comprendront des allusions mais en tant que personne complètement externe, j’ai trouvé le contexte intéressant à explorer en parallèle avec finalement une histoire assez classique de passage à l’âge adulte.