Grasset – 1er mars 2023 – 180 pages
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Une jeune femme retrouve sa mère à Tokyo, le temps d’un voyage. Le temps s’écoule lentement au rythme de leurs balades sous les arbres aux feuilles qui tombent, de leurs visites dans les innombrables musées. Elles marchent, observent la pluie tomber, déambulent. Ces déambulations contemplatives font resurgir des souvenirs d’enfance ; l’oncle et sa boutique d’oiseaux, un ancien professeur…
Ce voyage apparaît dès le début comme une tentative, de la part de la narratrice, de réparer la relation avec sa mère ; sa mère qui semble si souvent hors d’atteinte, distante et taiseuse. Les discussions s’engagent mais finissent toutes dans une impasse.
Pour qu’il neige est un court roman que j’ai trouvé délicat et élégant, mais dans lequel je n’ai pas réussi à m’immerger complètement. Il m’a manqué ce petit quelque chose d’indéfinissable pour m’approprier vraiment ce texte. L’émotion que j’attendais n’était pas au rendez-vous. Il s’en dégage au contraire une certaine distance, une froideur à laquelle je ne m’attendais pas.