Trop de polars lus ces derniers temps m’affligent pour différentes raisons et je n’y trouve plus le plaisir que j’en retirais jadis avec les cadors du genre, Raymond Chandler, Dashiell Hammett, Agatha Christie etc. Le polar est-il mort ? Si le corps est toujours tiède on peut s’interroger et dans ce cas a-t-il été assassiné ou bien est-il mort de mort naturelle ? L’enquête est ouverte.
La probabilité d’une mort naturelle est la plus facile à imaginer tant ce genre littéraire est coincé dans ses propres codes. Si j’analyse rapidement tous les bouquins du genre lus depuis une éternité, nous avons ceux où un crime est commis et le meurtrier doit être découvert et ceux où le meurtrier est connu immédiatement mais c’est la manière dont on va le démasquer qui prime, à moins que le meurtrier ne soit déclaré mort à tort dès le début du roman. Qui dit crime, dit mobile, là encore soit il s’agit d’une affaire de cœur/femme ou autres sexes, soit c’est pour l’argent/le profit à moins que ce ne soit un crime accidentel/légitime défense. On peut aussi panacher.