Le Prétendant anglais de Caroline Linden

Le Prétendant anglais de Caroline Linden
Résumé :Maximilian St. James vivote grâce au jeu, jusqu'au jour où il devient l'héritier présomptif du duc de Carlyle. Sommé de s'assagir, il se résigne - contre une coquette rente. Or, la respectabilité commence par le mariage. Max demande donc la main de la fille aînée d'un célèbre faïencier prêt à lui céder un quart de sa manufacture. Le jour de la cérémonie, sa fiancée s'enfuit avec son amoureux, et Max n'a d'autre choix que d'épouser Bianca, la cadette.
D'emblée, celle-ci décrète qu'elle le tient pour un vulgaire arriviste et qu'elle ne se pliera pas au devoir conjugal. Le jeune homme lui rétorque qu'il s'en moque. Mais comment ignorer une épouse aussi belle et fougueuse ?
Mon avis :Une entrée en matière alambiquée, à base d’héritage, de regroupement généalogique… qui m’a presque donné envie d’interrompre ma lecture. Perdant, au passage, complètement foi en la pastille « coups de cœur » des éditions J’ai lu.... et finalement, je me suis accrochée et j’ai rencontré Bianca. L’héroïne la plus têtue de la romance historique. Mais quelle intelligence, quelle indépendance… on lui pardonne tout ! Précurseuse de l’empowerment carrément, et surtout son sens de la sororité notamment avec sa sœur m’a donné envie de la soutenir, même quand elle était en tort. Face à elle, Max est parfait ! On attend qu’il trébuche, parce que les apparences obligent, mais quel personnage… quel allié !
Ensemble ils accompliront de grandes choses professionnelles, si Bianca lui laisse de la place, et de belles choses émotionnellement, quand le temps de s’accepter adviendra !
L’autrice nous propose une bonne histoire de confiance et d’apparences trompeuses, de chance et de synchronicité aussi, de famille et d’amour surtout. Une histoire redoutablement féministe grâce à la galerie de personnages féminins qui a fini de se laisser dicter sa conduite.
Il y a aussi un petit quelque chose autour de la santé mentale, cela dit, ce n’est pas très approfondi et c’est bien dommage, mais là franchement je chipote.

  


Au plaisir. Le Prétendant anglais de Caroline Linden