Éditions Albin Michel, 2015 (275 pages)
Ma note : 13/20Quatrième de couverture ...
Une femme qui se cherche. Un homme qui se perd. Un chien qui les trouve... Un livre qui rend heureux.La première phrase
" Je sais par expérience qu'il faut se méfier des coups de foudre, mais je suis devenu brutalement amnésique en la découvrant au milieu de la foule. "
Mon avis ...
Envie d'une romance légère qui fleure bon l'arrivée des vacances ? Jules est un adorable labrador. Très attaché à sa maîtresse, Alice, il l'assiste dans ses gestes du quotidien et lui porte une affection sans faille. Seulement lorsque celle-ci recouvre la vue suite à une opération, notre héros à quatre pattes se sent absolument inutile et délaissé. Il ne peut plus assurer sa fonction de chien guide d'aveugle mais, pire encore, il risque d'être arraché à celle qu'il aime plus que tout pour être confié à une nouvelle famille... Sa rencontre avec Zibal, un quadragénaire un peu perdu qui vend des macarons à l'aéroport de Paris-Orly, pourra peut-être changer la donne.
C'est avec beaucoup d'enthousiasme et de curiosité que j'ai ouvert ce roman signé Didier van Cauwelaert. J'en attendais une lecture fraîche et distrayante, tout en me plongeant dans une jolie histoire d'amour. Je vous l'avoue tout de go : le contrat n'est qu'à moitié rempli. Si j'ai trouvé l'ensemble plaisant et rafraîchissant, je n'ai pas du tout accroché à la romance qui se tisse entre Alice et Zibal. Tout semble cousu de fil blanc, avec des situations beaucoup trop farfelues à mon goût pour que je ressente un coup de cœur. Les personnages, parfois caricaturaux à l'extrême, n'ont pas non plus réussi à me séduire. Je reste donc sur un ressenti mi-figue, mi-raisin quant à cette lecture.
Heureusement, il y a Jules. On s'émeut de le voir perdu face à ce changement de vie auquel il se trouve confronté, bien malgré lui. Sous couvert de comédie canine, l'auteur nous embarque dans des décors qui sentent bon le sable et les vacances. Alors même si tout n'est pas parfait, Jules est réellement un roman qui change les idées : idéal lorsque l'on a le moral dans les chaussettes. Didier van Cauwelaert connaît également bien son sujet puisqu'il explique être le parrain d'une fondation française dont l'objectif est de récolter des fonds pour la formation de chiens d'assistance.
Jules est donc un roman frais, léger, parfait pour les beaux jours. J'ai passé un bon moment en compagnie de notre héros canin, même si je n'ai pas été convaincue pour un sou par les liens noués entre les autres personnages. Cette intrigue ne fera pas date dans ma mémoire, mais peut mettre un peu de baume au cœur en cas de coup de cafard.
Extraits ...
" Le chien a dormi tout le temps du voyage. Aucune annonce d'arrêt ne l'a fait broncher, jusqu'à ce que le mot Deauville résonne dans le haut-parleur. Il s'est levé aussitôt, est allé se poser en faction devant la porte du wagon. "