Éditeur : Matin calme
Parution : 07/10/2021
Nombre de pages : 268
Traduction : Jihyun Kwon
Genre : Polar coréen
L'auteure :
Seo Mi-Ae est une star du polar en Corée. Elle débute avec des poèmes parus dans la presse. Puis, en 1994, elle publie son premier roman policier qui connait de suite un immense succès : Les trente meilleures façon d'assassiner son époux. Son second, Le jardin des poupées, reçoit le premier prix du Polar coréen. Depuis, elle a acquis une grande popularité avec ses nouvelles criminelles publiées dans la presse et adaptées au théâtre et au cinéma.
Quatrième de couverture :
Ne vous fiez jamais aux apparences.Quatre ans après les événements de " Bonne nuit maman ", Ha-yeong vit toujours avec son père et avec Seon-gyeong (laquelle n'a donc pas été mortellement empoisonnée à la fin du T1, même si un doute subsiste sur les intentions de Ha-yeong).Quand commence ce second opus, Jun Jae-seong, père de la petite et époux de Seon-gyeong, précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho. C'est pour Ha-yeong la découverte d'un nouveau collège. Or récemment une jeune fille a été tuée. Un gang de harceleuses du collège pourrait être mêlé à cette mort et Ha-yeong va devoir leur faire face – et faire face à ses propres démons.Mais au fil du roman une ombre ne cesse de croître jusqu'à recouvrir tout le récit, l'ombre du père, un homme peut-être plus complexe qu'il ne paraissait, avec un passé qui est loin d'être simple...Un deuxième opus qui fait basculer la trilogie vers une autre personnalité, peut-être au centre de tout, à savoir Jun Jae-song, pervers narcissique et manipulateur, tandis que l'état psychique de sa fille laisse voir des nuances plus humaines.
Mon avis :
« Une blessure physique peut être vue par tous ; une plaie au cœur n’est connue que par celui qui en souffre. Et si la famille en est la cause, cette blessure se double de désespoir. »
Second volet d'une trilogie entamée avec "Bonne nuit maman", ce thriller coréen nous permet de renouer avec la jeune criminologue Seon-Gyeong et son intriguante belle-fille Ha-Yeong. Quatre ans après les terribles événements qui ont secoués la famille recomposée, cette dernière va s'agrandir et le ménage a besoin de plus d'espace. Ils décident de quitter Séoul pour une petite ville côtière où l'époux de Seon-Gyeong possède une maison de famille. La petite Ha-Yeong a bien grandi. Elle est maintenant une adolescente rebelle au caractère versatile qui a conservé son tempérament colérique. Celle-ci réagit très mal à l'annonce de la grossesse de sa belle-mère et à ce déménagement imprévu. Seon-Gyeong doit user de toute sa patience et de sa diplomatie pour éviter les escarmouches et maintenir l'unité de la cellule familiale. C'est dans cette ambiance électrique que les membres de la famille vont devoir faire face aux nuages qui planent au-dessus leurs têtes. Pendant que le couple formé par Seon-Gyeong et son mari se délite, Ha-yeong se passionne pour la récente disparition d'une adolescente de son âge. Un excès de curiosité qui va l'entraîner sur une pente glissante. Fugue, enlèvement, meurtre ? Qu'est-il arrivé à la jeune Yu-ri ? Quels mystères et drames se cachent sous la disparition de la jeune collégienne ? Vouloir percer des secrets bien gardés n'est pas sans comporter de risques. Impossible de rebrousser chemin une fois la boîte de Pandore ouverte !
Deuxième opus d'une trilogie, "Chut, c'est un secret" est encore plus machiavélique que le précédent. Des personnages complexes et dénués de manichéisme, une intrigue retorse à souhait et une immersion dépaysante dans la société sud-coréenne. Harcèlement scolaire, violences familiales et secrets de famille sont les principaux thèmes abordés dans ce thriller psychologique à l'ambiance anxiogène.Vivement la sortie du dernier volet de cette trilogie addictive !