Auteur: Christophe Wojxik
Maison d'édition: Héloïse d'Ormesson
Genre: Thriller
Prix: 16,00€
Pages: 160
Date de 1er édition: 2023
N'oublions pas de parler du style d'écriture J'ai adoré la plume de Christophe Wojxik. Une plume piquante, atypique, fluide et tellement drôle. J'ai aimé son choix de nous raconter cette folle épopée du point de vue de Léo-Paul comme s’il nous livre son journal intime totalement immorale. Pour conclure
« Le portable » a été une lecture divertissante. Un court thriller humoristique atypique, loufoque, délicieusement immoral et sympathique. Je me revois flâner dans les files d'attente du quai du polar, le sourire aux lèvres devant mon livre. Malgré son ton très léger, le portable amène tout de même une belle morale sur la trop grande importance du téléphone dans nos vies et amène à réfléchir. Une lecture que j'ai adorée.
Les + :
* Une histoire divertissante et drôle. Pierre et Léo-Paul n'auraient jamais dû se rencontrer si Pierre n'avait pas eu la brillante idée de mourir sur le canapé de son confrère. Suite à cette petite mésaventure, Leo a décidé de fouiller son téléphone pour en apprendre plus sur Pierre. Une idée complètement farfelue lui est alors venue en tête: se substituer à Pierre numériquement. À travers le petit carré noir, il va fouiller sa vie et continuer de le faire vivre autrement. Mais jusqu'où cela va mener Léo-Paul ? Une histoire complètement immorale, cynique, drôle et atypique.
* J'ai aimé que Christophe écrive à la première personne comme si Léo-Paul nous confie son aventure totalement immorale.
* Bien qu'il manquait un peu de développements, j'ai adoré les personnages. On découvre Pierre petit à petit grâce à son téléphone ce qui est drôle et décalé.
* Une écriture piquante, atypique, fluide et tellement drôle. Un ton presque sarcastique.
Les – :
* Cela manque parfois un peu de profondeur et de crédibilité.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Un homme est venu agoniser à mon domicile. Son cadavre gît sur mon canapé. Son corps se refroidit pendant que je me réchauffe au soleil. Ce type est mort. Et bien mort. N’empêche. Quelque chose me turlupine. Il ne peut pas s’être tout à fait éteint puisque son portable est allumé.