Résumé :Les débuts dans le monde de lady Charlotte ont été si catastrophiques qu'elle a dû s'exiler à la campagne pour se faire oublier et finir vieille fille. Or, son père l'expédie à Londres pour une saison de la dernière chance. Hélas, elle y retrouve Ethan Ridley, l'homme qu'elle hait le plus au monde. L'Écossais a néanmoins changé depuis qu'il a fait d'elle la risée de la haute société et à la décence de lui présenter ses excuses. Soudain, Charlotte a une idée. Pourquoi ne l'aimerait-il pas à évincer un prétendant indésirable en faisant semblant de la courtiser ? Il lui doit bien cette faveur. Mais l'alliance de deux fortes têtes produit fatalement des étincelles...
Mon avis :Une romance tout à fait charmante, sans être transcendante cependant. C’est la deuxième fois, que la pastille coup de cœur des éditions J’ai lu ne me convainc pas. Pourtant, le côté « féministe intersectionnelle » de l’héroïne, Charlotte, associé au côté « allié » du héros, Ethan, avait tout pour me plaire, mais que de longueurs… et paradoxalement, de précipitations.
L’équilibre de l’histoire est particulièrement laborieux, notamment dans les moments de transition qui entourent la mise en place de leur fausse relation.
C’est dommage, entre « seconde chance », « he falls first » et « cozy mystery » il y avait une bonne dynamique, d’autant plus que l’autrice nous propose deux personnages atypiques et rafraîchissants dans le paysage de la romance historique. Ethan, ancien berger qui par le sort du destin devient Vicomte et Charlotte quant à elle, est farouchement indépendante et n’a d’objectif que de le rester ! Ils ont déjà eu l’occasion de se croiser il y a quelques années, pour le meilleur et pour le pire, et leurs retrouvailles ne sont pas au goût de Charlotte… Lui, il voit une possibilité de se racheter, il faut dire que c’est un personnage perclus de culpabilité.
Il y a une sorte de dualité entre eux, ils se ressemblent beaucoup tout en étant complémentaires… Sur certains points d’intrigue, c’est too-much, mais cela permet à l’autrice de faire le tour de sa démonstration.
Bref. C’était une lecture tout à fait sympathique.
Au plaisir.