Bonjour tout le monde !!
J’ai l’impression que cela fait 1000 ans que je ne suis pas venue ici mais en fait non seulement une semaine ^^ Habituellement j’aime bien y faire un tour régulièrement, lire des articles de blog des uns et des autres et répondre aux commentaires voire si j’ai plus de temps écrire un article. Mais j’étais en déplacement professionnel toute la semaine et j’ai travaillé toutes mes soirées et week-end. Je vais devoir travailler un peu ce week-end aussi mais j’espère que ça sera moins pire que les fois dernières…
J’ai un petit carnet où je note mes remarques au cours de mes lectures et suite à des visionnages de film, j’ai pas mal enchaîné de livres mais niveau chroniques je suis bien en retard. J’ai vraiment envie de vous partager tout ce que j’ai lu mais il y aura parfois un décalage.
Ma dernière lecture est le deuxième tome des aventures de l’hôtel du Parent Pauvre et j’avais très envie de vous en parler de suite car j’ai passé un excellent moment. L’article concernant le premier tome de Les Chroniques de Bond Street est juste ici.
Résumé :
Auteur : M.C. Beaton
Genre : Romance, Historique, Humoristique
Édition : Albin Michel
Année : 2022
Nombre de pages : 380 pages
Titre original : Mrs Budley falls from grace & Sir Philip’s folly (1993)
Fait partie de la saga Les Chroniques de Bond Street
Une règle infaillible unit les associés de l’hôtel : chacun doit contribuer à sa bonne santé financière. Ce mois-ci, c’est au tour de Mrs Budley. Sans famille, la jolie veuve n’a d’autre solution que d’escroquer un vieux marquis aussi riche que gâteux, qui se révèle être… un charmant jeune homme ! De son côté, Sir Philip, soucieux d’élargir la clientèle, fait venir sa nouvelle conquête. Mais elle est si vulgaire qu’elle fait fuir les clients ! Lady Fortescue vient quant à elle à la rescousse d’une jeune fille à qui sa mère entend voler la vedette lors de la saison mondaine… Les affaires sont les affaires mais, noblesse oblige, il va falloir rétablir l’ordre !
Mon avis :
C’est mon 4ème livre écrit par M.C. Beaton que je lis et j’aime toujours autant. L’écriture est fraiche et légère et en même temps on y décèle une recherche dans le vocabulaire. Dans ce deuxième tome, nous retrouvons nos personnages favoris dans cet hôtel rue de Bond Street « Au parent pauvre ». La Saison va bientôt démarrer mais les fonds financiers de l’hôtel commencent à se réduire. Il faut que l’un des membres de l’hôtel vole/s’empare d’un bijou de sa famille qu’ils pourraient ensuite revendre et s’assurer leur survie. Au jeu de la courte paille c’est Mrs Budley qui doit se sacrifier. Sauf qu’elle n’a plus de famille connue. Pas de panique, Sir Philip a toujours un plan farfelu et voilà donc Mrs Budley s’en allant chez le marquis de Peterhouse. En parallèle nous suivons les déboires amoureux de miss Tonks. Dans la seconde histoire de ce tome nous nous concentrons sur Sir Philip et la femme qu’il a ramené, femme qui ne plaît à aucun des membres de l’hôtel tant elle est grossière. Cette Saison ne sera pas de tout repos pour notre plus grand plaisir de lecteur !
J’ai commencé ce livre après avoir enchaine plusieurs pavés donc je pense que j’avais un peu saturé niveau lecture. J’ai un peu fait trainer avant de vraiment m’y mettre mais une fois les premières pages lues je n’avais qu’une hâte c’était de continuer. Nous sommes clairement dans ce type de livre où les pages se tournent rapidement car il n’y a pas besoin de réfléchir, de se questionner, de s’interroger ou même de relire plusieurs fois un passage pour être sûr d’avoir bien compris. Le genre de la romance se mêle à merveille avec celui de romans historiques le tout nous emmenant dans l’univers grouillant, bruyant et éreintant de l’hôtellerie.
J’ai préféré ces deux histoires au premier tome, notamment parce que celle concentrée sur Sir Philip casse les codes « niais ». L’objectif des membres du « Au parent pauvre » est de faire en sorte que le vieux sir rompe sa relation « amoureuse » (qui est en réalité purement une relation charnelle) car cette femme est vulgaire, grossière et ne paie pas ce qu’elle consomme. On ne peut que ne pas l’aimer car sa présence nous débecte.
Sur le format du livre, j’apprécie toujours quand le chapitre commence par une citation décrivant métaphoriquement ce qu’il va se passer. Après avoir lu le chapitre je retourne toujours lire ce passage pour voir si je le trouve cohérent. C’est ce genre de petits détails qui me font plaisir à moi lectrice. Le troisième et dernier tome de cette trilogie est déjà sorti en France, je suis allée à la bibliothèque hier pour demander s’ils allaient l’acheter en version papier car ils ne l’avaient qu’en format numérique et je ne suis pas fan. Le bibliothécaire que je connais très bien a commandé devant moi le livre en version papier pour que je puisse le lire tout bientôt. J’ai hâte car vraiment cette saga est très réussie. J’aime beaucoup la couverture, elle donne envie de découvrir ce qu’il va se passer dans cet hôtel.
Petite précision tout de même, le livre se déroule au XIXème siècle donc forcément les mentalités sont complètement différentes des nôtres aujourd’hui. Par exemple, les femmes ont pour unique projet ou presque de rencontrer l’amour, de se marier et de fonder une famille. C’est un sujet majeur dans l’histoire, le contraire m’aurait gêné car au moins on se plonge dans les mentalités de l’époque.
Le tome 2 de Les Chroniques de Bond Street est autant, voire même plus, un régal en terme de plaisir littéraire. Il mêle romance et humour, le tout à l’époque de la Régence britannique. Ça me plaît ce bond dans le passé avec les mœurs et les coutumes. Si vous aimez la série et/ou les livres de la saga Bridgerton vous aimerez aller « Au Parent Pauvre » c’est sûr !
Et vous, vous avez lu ce livre ? Avez-vous lu la suite ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous puissions en discuter
Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à bientôt dans un prochain article
Laure