Boston Belles – The Wolf (tome 4)

Dans la bande de copains qui ne s’attachent pas aux femmes, je demande Devon. L’homme le plus discret de la série pourrait bien perdre son sang-froid légendaire. Je dois dire que si j’ai aimé cet homme à l’accent So British, il restera en bas du podium des books boyfriends (mais cela à cause de sa femme).


Et si la liberté n’était pas aussi jouissive que ça ?


Boston Belles – The Wolf (tome 4)

De quoi ça parle : Insolent. Manipulateur. Diabolique. 
Devon Whitehall est le célibataire le plus convoité de Boston. Et il le sait. Son physique insolent, son pédigrée aristocratique et son compte en banque de millionnaire font de lui le fantasme absolu, le Saint-Graal à l’accent british. Les prétendantes sont nombreuses à tenter leur chance, avant d’être remerciées après la date d’expiration de vingt-quatre heures –  Devon ne croit pas au recyclage, il préfère ses liaisons jetables et à usage unique. Soyons francs, Devon est un salaud. Tout ce qui l’intéresse, c’est de se maintenir au sommet et de garder l’emprise qu’il détient sur la ville. Or, pour ça, il lui faut un héritier. Et quel meilleur choix pour le concevoir que la farouche Emmabelle, qui partage son désir d’indépendance ? Elle, au moins, ne risque pas de lui parler de mariage. Et encore moins d’amour. Et si le deal comporte en prime des parties de jambes en l’air mémorables… pourquoi s’en priver  ?

Ce que j’ai aimé … ou pas … : Je dois dire que j’ai eu du mal avec Belle qui n’a pas su me toucher, même lorsque j’ai appris ce qu’elle avait vécu. Alors que dire 1) Devon Whitehall est un avocat réputé qu’il vaut mieux avoir dans son camp. Il a travaillé dur pour être dépendant et faire un pied de nez à son paternel, même si celui-ci pourrait bien l’enquiquiner une dernière fois. L’homme de loi a de bonnes manières, n’étale jamais sa vie sur la place publique et ne raconte jamais rien de personnel, même à ses amis. Il gère sa vie comme il l’entend sans oublier ce qu’il a vécu et qui a conditionné quelques peurs. S’il est le célibataire le plus convoité, il ne compte pas se caser. Les femmes, il les aime de passage dans sa vie et les préfère plutôt dociles. Cependant, il réalise qu’il aimerait bien avoir un héritier, alors pourquoi ne pas le faire avec la seule femme qui ne fait que lui claquer la porte au nez et dont le mot mariage lui donne de l’urticaire ? Cependant, lui pourrait avoir envie d’attendre cette femme qui refuse toute force d’engagement. 2) Emmabelle Penrose, dit belle, emmerde les gens. Elle ne se soucie pas de ce qu’ils pensent de son travail, même si elle sait que certains aimeraient lui donner quelques cours de bienséances. Depuis qu’elle a racheté les parts de ses associés, elle détient seule son club burlesque et ne compte pas ses heures. Très jeune, elle a compris qu’elle ne pouvait pas faire confiance à la gent masculine, depuis, elle fuit les hommes comme la peste et ne les veut qu’une seule fois dans son lit. Elle se relève de chaque mauvais coup que la vie peut lui donner. Elle les esquive et trouve toujours la solution à tous les problèmes. Avec le soutien de ses copines du Boston Belles, elle s’apprête à affronter une nouvelle épreuve (que je vous laisse découvrir). Si les idées fusent, Belle sait que Devon peut être la solution. Si elle veut un enfant, elle ne veut absolument pas du package “papa, mariage, chien, …”. Elle fuit l’engagement en général et les hommes en particulier, surtout ceux qui pourraient bien lui donner envie de plus. Si elle sait qu’elle se comporte souvent comme une garce, elle reste sur son refus de s’engager… 3) Edwin Whitehall est le père de Devon, celui qui a décidé, bien avant la naissance de ses enfants, du destin de chacun. Il n’a pas une once d’amour, mais des reproches à la pelle. Avec lui, hors de question de ne pas suivre le droit chemin sous peine de représailles. D’ailleurs, il est décidé à ce que son fils épouse la fille d’un duc afin de conserver la lignée intacte et compte bien tout faire pour arriver à ses fins, quitte à utiliser le chantage…

Boston Belles – The Wolf (tome 4)

Avis : Je dois dire que j’étais impatiente de retrouver ces hommes inaccessibles. J’adore découvrir l’évolution de ce groupe d’hommes, soudé, prêt à tout pour leurs femmes. Si j’ai adoré Devon, j’ai eu beaucoup plus de mal avec Belle. Devon est un homme discret qui ne compte que sur lui pour régler ses problèmes. Mon cœur s’est serré pour lui, mais malgré ce qu’il a vécu, il est devenu quelqu’un de bien. Certes, il se protège comme il peut, mais lorsqu’il apprend que sa famille pourrait avoir besoin de lui, il n’hésite pas à aider. Depuis qu’il a décidé de vivre sa vie en tentant d’échapper à la coupe paternelle, il virevolte de femme en femme. Le mariage, l’engagement, très peu pour lui ! Certes, il va avoir besoin de Belle pour lui faire un héritier, mais il ne compte pas devenir un canard comme ses potes avant lui. Les confidences sur son enfance, les petits secrets resteront bien au fond de son cœur glacé. Cependant, allez savoir si notre avocat préféré aime le sadisme, mais il ne peut s’empêcher de vouloir un peu plus avec cette femme. Avec Belle, il a ce besoin de la protéger, de la revendiquer. Il devient jaloux, limite possessif et il pourrait même être prêt à pactiser avec le diable. J’ai adoré le voir se “décoincer”. Au fil des chapitres, on le voit ronger son frein, réfréner ses envies de balancer Belle sur son épaule et d’oublier ses bonnes manières. Plus âgé qu’elle, il a parfois du mal à comprendre son « je-m’en-foutisme » qu’elle lui balance à la figure. Plus elle le rembarre, plus il aimerait bien qu’elle le garde un peu auprès d’elle… Emmabelle est la propriétaire du Madame Mayhem. Suite au rachat des parts de ses anciens associés, elle ne roule pas sur l’or, mais elle s’en fiche. Son club fonctionne bien, elle emploie son meilleur ami (qui s’il l’adore, compte bien respecter les demandes de Devon (mais ça, ce n’est pas pour tout de suite)) et ne compte pas ses heures. Il lui manque un serveur ? Pas de panique, elle prend sa place derrière le bar et envoie les cocktails avec un sourire aguicheur. Elle n’aime les hommes que lorsqu’il lui donne un orgasme, pour le reste, elle se débrouille toute seule. Si elle est heureuse pour ses copines de leur mariage d’amour, elle sait qu’elle ne tombera jamais amoureuse. D’ailleurs, quand elle sent un petit quelque chose se réveiller lorsqu’elle croise le regard de Devon, elle préfère le foutre à la porte plutôt que de se poser des questions. Clairement, elle ne correspond pas à l’image que l’on pourrait se faire de la compagne d’un marquis : elle jure, rembarre les personnes, sait se battre … Pour moi, elle était trop dans “je sais que je suis une connasse, mais je m’en fous de faire souffrir les autres”. Trop égoïste, mais trop exigeante envers les autres, j’aurais parfois aimé que Devon perde un peu de son flegme pour la secouer. Bon après, elle n’est pas méchante (enfin pas tout le temps), elle est juste brisée et ne veut pas d’aide pour recoller tous ses petits morceaux. Bien sûr, vous savez que dans cette série et il y a le petit truc en plus qui vous tient en haleine et qui fait que vous aimeriez que Sam Brennan vienne vous border… Cette partie-là, je vous laisse la découvrir. Cillian et Sam restent mes préférés, sans doute parce qu’ils me correspondent plus. Ils tombent amoureux en tentant de lutter, mais se démènent par la suite pour s’excuser d’être des enfoirés. Cette série confirme mon addiction pour la plume de L.J. Shen.

@ très vite entre deux chapitres 📖
👉 Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici.(Re)Découvrez mon avis sur “The Hunter” (tome 1), “The Villain” (tome 2, coup de ♥) et “The Monster” (tome 3,coup de ♥).