La femme brouillon - Amandine Dhée

La femme brouillon   -  Amandine Dhée

La femme brouillon   -   Amandine Dhée
 
La contre allée 7/1/17
FolioParution : 08/11/2018Pages : 144Isbn : 978-2072743443
Prix : 6.90 €
Présentation de l'éditeur
"Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller. Si faire voeu d'inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c'est la subversion absolue. Le jour où je refuse d'accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose". D'une écriture débordante d'ironie, Amandine Dhée évoque la maternité et cherche une alternative au rôle que la société voudrait lui assigner. Un livre désopilant qui écorne le fantasme idéalisant les femmes enceintes et mères parfaites.
Amandine Dhée

La femme brouillon   -   Amandine Dhée



Amandine Dhée est écrivaine et comédienne. L’émancipation, notre rapport à autrui et à notre environnement de vie sont les thèmes récurrents qui marquent son travail, distingué par le prix Hors Concours pour La femme brouillon en 2017.
Son besoin d’exploration des formes artistiques l’amène régulièrement sur scène pour partager ses textes lors de lectures musicales ou encore pour y interpréter un rôle dans l’adaptation de ceux destinés au théâtre.






Mon avis
J'ai découvert Amandine Dhée à l'occasion de la lecture de "Sortir au Jour" lors du Festival Passa Porta.  Ce petit livre "La femme brouillon" me faisait de l'oeil.  Je l'ai commencé à voix haute ... et mon mari avait envie que je continue... du coup lu d'une traite.
Un petit bonheur.
Amandine Dhée aborde la maternité et l'enfantement avec humour, ironie et sincérité.
Que ce soit avant l'arrivée de l'enfant, moment où les copines mères énervent à force de ne parler que de leur progéniture, des doutes que l'on peut avoir à devenir mère, ou encore à l'approche de la naissance jusqu'à la garderie, on se régale et se retrouve tant.
C'est vraiment universel, chaque femme s'y retrouve je crois.  Petites réflexions sur la maternité, drôle, touchant et ne s'adresse pas qu'aux femmes uniquement comme le confirme mon cher et tendre qui a apprécié cette écoute.
L'écriture est jubilatoire.  Un bon moment en perspective.
Les jolies phrases
Je suis si pleine que la solitude n'existe plus.  
Ça commence à faire mal.  Il est communément établi que nous, les femmes, nous endurons une souffrance que les hommes ne connaîtront jamais.  Voilà un trophée que j'aurais aimé ne pas brandir. 
Quoi qu'il arrive, notre corps commence et finit entre les mains des autres.
Ce connard de Larousse a menti, ce n’est pas vrai que la maternité rapproche mère et fille.
Fini le temps mort, le temps mou, pendant lequel la pensée s'étire et s'offre des surprises.  Le bébé se faufile dans le moindre interstice.  Pire, les activités en dehors de lui sont des interstices.