Auteur: R.J Ellory
Maison d'édition: Sonatine/ le livre de poche
Genre: Thriller
Prix: 8,70€
Pages: 661
Date de 1er édition: 2015
Résumé Sur 18.000 meurtres par an aux Etats-Unis, seulement 200 sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne pense à faire le lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet qu'ils ont été commis à la date anniversaire d'un meurtre passé, oeuvre chaque fois d'un tueur en série célèbre, selon une procédure rigoureusement identique. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s'inspire de ses prédécesseurs pour leur rendre un funèbre hommage ?15/20 1ère impression: Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir R.J Ellory. C'est chose faite. Et je suis ravie de l'avoir enfin découvert. J'ai passé un super moment de lecture avec les assassins malgré les longueurs. Un thriller bien noir et angoissant. C'était prenant et addictif.Parlons des personnages En premier lieu, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, mais petit à petit, j'ai réussi à m'attacher légèrement à eux et surtout à être empathique envers eux. Ils sont avant tout bien travaillés et surtout très complexes, subtils et profonds. John Costello est un personnage fascinant de par sa complexité. Il est le survivant d'un tueur en série. Cela lui a causé de nombreux traumatismes. Il est très difficile à cerner. L'inspecteur Ray Irving est un inspecteur tenace. C'est un homme bon et déterminé. Cette enquête va le prendre aux tripes. Il sera prêt à tout pour mettre fin à ce carnage.Passons à l'histoire de ce livre L'histoire en elle-même été passionnant. J'ai été happé par cette enquête. C'est dérangeant, sombre et angoissant. Le plus terrifiant dans tout cela c'est que R.J Ellory retrace les horreurs de réels tueurs en série. Quand une série de meurtres qui n'ont a priori rien à voir les uns avec les autres survient à New York, les autorités sont sur les dents. John Costello, documentaliste et spécialiste des tueurs en série, fait rapidement le lien. Ces meurtres semblent être tous liés. Cela ressemble à l'œuvre d'un copycat qui sévit aux dates d'anniversaire des tristement célèbres tueurs en série. Castello et Ray devront redoubler d'efforts pour mener cette enquête.
N'oublions pas de parler du style d'écriture J'ai beaucoup aimé la plume de R.J Ellory. Il a une plume incisive, visuelle et percutante. Je pense retourner très rapidement vers cet auteur. Pour conclure « Les assassins » est un très bon thriller ! Cela fait longtemps que je voulais lire R.J Ellory et quel plaisir de l'avoir enfin découvert. Un thriller angoissant, bien documenté, complexe et addictif. Le fait que R.J Ellory s'est basé sur de réels tueurs en série augmente le côté réaliste et terrifiant. Un roman qui m'a tenue en haleine. J'avais envie de savoir jusqu'où ce copycat était prêt et aller et de voir si Ray et John allaient réussir à l'arrêter. Les assassins c'est une ambiance pesante, des cliffhangers percutants, de l'action et des mystères. Les assassins est une réelle réussite.
Les +
* L'histoire est captivante. Une histoire de copycat. Un nouveau tueur en série sévit à New York. John Costello un documentaliste est le seul à avoir fait le lien entre une série de meurtres. Un tueur en série semble copier certains tueurs en série tristement célèbre à leur date anniversaire. John viendra en aide à l'enquêteur Ray pour essayer de stopper cette spirale infernale.
* Des personnages tellement bien travaillés. Ils sont complexes, subtils, profonds et ambigus. Par contre, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à eux.
* Quel plaisir d'avoir enfin découvert la superbe plume de R.J Ellory. Il a une plume immersive, percutante et addictive.
Les – :
* Que c'était long par moment !
* La fin m'a paru un peu abrupte et rapide j'aurai aimé légèrement plus de développement sur cette fin.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Il y a quelque chose, chez l’être humain, qu’une image ne peut jamais saisir, pas même un film : sa personnalité, la vibration autour de lui, son odeur, ses pensées, toutes ces choses que l’on peut ressentir.