Titre : Campus Driver # 4 Love Machine
Auteur : CS Quill
Édition : Hugo New Romance
Genre : Romance
Pages : 535
Parution : 24 mai 2023
Lorsque les Campus Drivers débarquent à Miami, Lewis et ses acolytes décident de nouer un partenariat prometteur avec une application qui cartonne : la Love Machine.
Conduire les étudiants, c’est bien, mais les accompagner à leurs premiers rencards, c’est encore mieux !
Sauf pour Rafael Torres. Voir de l’amour dégouliner sur sa banquette arrière et un petit cœur pendre à son rétroviseur, très peu pour lui ! Il n’a pas signé pour ça en intégrant la nouvelle équipe des Campus Drivers.
Juliet Monroe, elle, donnerait tout pour ne pas monter à bord de la voiture de Rafael. Mais ses frères et sœurs ne lui laissent pas vraiment le choix. Il est selon eux temps pour elle de faire de nouvelles rencontres, et ce partenariat entre les Campus Drivers et la Love Machine tombe à pic.
Rafael et Juliet veulent à tout prix éviter la sortie de route, mais à trop se protéger, ils risquent de passer à côté du virage de leur vie.
Merci Hugo New Romance
J’avais lu les trois premiers Campus Drivers à leurs sorties, vous n’imaginez pas ma joie quand j’ai appris que les Campus Driver reprenaient du service. Je suis une grande fan de la Queen CS Quill, je ne suis jamais déçue et j’aime sa façon d’écrire, si drôle et si touchante. Il me tardait donc de lire ce quatrième tome.
Dans ce tome, nous partons sur une nouvelle génération de Campus Drivers, Lane, Don, Lewis et Adam, ont agrandi la famille des Campus Drivers en se dispersant un peu partout.
Dans cette nouvelle génération des Campus Drivers, il y a Rafael qui fait partie de la team Miami, le fief du grand Lewis. Dans cette team ils sont 5, Rafael, Luke, Andy, Dallas et la grande Amy Hitman.
D’ailleurs, les boss viennent de conclure un nouveau partenariat avec une application de rencontre : La Love Machin. Le principe est simple, la rencontre entre les deux personnes se fait dans la voiture du Campus Drivers qui vient les chercher pour les emmener dans le lieu de rancard de leurs choix et il vient les rechercher une heure après. Ce concept est très loin d’être apprécié par Rafael qui passerait son tour volontiers, ce n’est pas pour ça qu’il s’est engagé dans les Campus Drivers.
Pour couronner le tout, une de ses premières courses de Love Machine va vraiment se passer d’une façon étrange. Il va devoir s’arrêter en urgence parce que la fille du rendez-vous court vomir dans un buisson et refuse de remonter en voiture…
Cette fille, c’est Juliet, elle a eu un accident de voiture deux ans auparavant, depuis il lui est impossible de monter dans une voiture. Mais ses frères et sa sœur, vont la pousser à s’inscrire sur la Love Machine et à tester un rendez-vous. Une épreuve pour elle qui n’a pas non plus eu de rendez-vous depuis cet accident et qui s’est refermée sur elle-même. Comme elle le pressentait, ce rendez-vous vire au fiasco, sa peur de la voiture va vite prendre le dessus.
Elle est bien décidée à ne pas retenter l’expérience, mais son amie, Tory, est bien décidée à lui faire vaincre sa peur des voitures. Pour ça, elle va réserver une course avec Rafael pour vaincre le mal par le mal. Là encore rien ne va se passer comme prévu. Mais Rafael va avoir envie d’aider Juliet en lui proposant des courses régulières avec lui, à son rythme.
Ils ne le savent pas encore, mais entre Juliet et Rafael, c’est le début d’une belle amitié et peut-être un peu plus.
T’as une double identité ou quoi ? Etudiante phobique la journée et rideuse des Enfers la nuit ?
Oh wahou, quel bonheur de retrouver les Campus Drivers, j’avais vraiment adoré l’univers dans les trois premiers et ce quatrième tome bien que sortie, quelques années après est vraiment dans la même lignée. Je pense que certains auront peur de trouver ça différent, que ces nouveaux tomes soient en trop, mais rassurez-vous, ce quatrième tome est tout aussi bien que les précédents.
Même si je suis triste qu’il n’y ait pas de tome sur Adam (Bouuuuh CS Quill), repartir avec une nouvelle team redonne un nouveau souffle à la saga. Je suis néanmoins ravie de la présence de la team originelle, d’ailleurs, on les voit pas mal au cours de la lecture et j’ai vraiment trouvé ça chouette.
J’ai adoré les deux personnages de ce livre.
Rien en lui ne me divise ou ne me soustrait à moi-même. L’un avec l’autre, l’un en l’autre, l’égalité est parfaite.
Juliet, m’a particulièrement touchée, on sent son malaise profond, on sait qu’il s’est passé quelque chose dans cet accident, quelque chose qu’elle ne dit pas. J’ai d’ailleurs été très surprise lors de la révélation de son secret, je ne m’attendais pas du tout à ça. Juliet s’est coupé des autres depuis deux ans et surtout elle a un traumatisme profond lié aux voitures. Elle ne peut pas monter en voiture sous peine d’une grosse crise d’angoisse. Mais grâce à Tory et Rafael, elle va prendre sur elle, step by step, pour réussir à se faire conduire sans paniquer. Je l’ai trouvé très courageuse d’affronter sa peur, d’essayer d’aller de l’avant avec son traumatisme et ses pensées sombres qui ne sont jamais loin. Il n’y a que Fran et Rosita, ses patins Impala qui arrivent à lui changer les idées. Avec ses patins, Juliet est une tout autre personne, elle n’a plus peur de rien et réalise des figures spectaculaires. J’ai beaucoup aimé son humour, sa répartie, son courage, bref, une héroïne que j’aimerais avoir comme copine.
J’ai aussi adoré Rafael, passionné autant de voitures, que de skate ou encore de Maths, c’est un héros un peu hors du commun. Mais surtout Rafael à une particularité, il a une prothèse à la jambe gauche. Mais ça ne l’empêche pas de skater comme un champion, d’ailleurs, il en a que faire de l’afficher. Il s’amuse même à donner une version différente à chaque fois que quelqu’un l’interroge sur ce qui lui est arrivé. Rafael est entouré d’une grande famille, avec ses sept tantes et son armada de cousines. Mais sinon, il est plutôt solitaire, il ne laisse pas grand monde passer les barrières qu’il a dressées. Même ses coéquipiers Campus Drivers, ne savent pas grand-chose sur lui. C’est le plus solitaire de cette nouvelle bande. Rafael a une répartie incroyable et beaucoup d’autodérision, il m’a fait vraiment beaucoup rire pendant toute l’histoire.
J’ai beaucoup aimé l’histoire qui naît entre Juliet et Rafael, ils prennent vraiment leur temps pour se découvrir. En même temps, leur point commun, c’est le fait qu’ils soient solitaires et qu’ils ne souhaitent pas d’attaches. Du coup, c’est une amitié sans pression qui va naître entre ces deux-là. Ils se respectent énormément, ont les mêmes délires, la même passion ou presque, ils sont patients et s’écoutent beaucoup. Ils se contentent par contre de rester à la surface, ne cherchant pas à gratter sous les barrières de l’autre, ne cherchant pas à tout prix à savoir les traumatismes qu’ils ont vécus. Ils mettent du temps à se rendre compte que leurs sentiments vont au-delà de l’amitié. C’est donc une romance qui prend son temps, j’ai trouvé ça parfaitement adapté à l’histoire et surtout à leurs histoires personnelles.
Les thèmes abordés dans ce livre sont vraiment chouettes, bien sûr, il y a des sujets prenant comme l’histoire de Juliet, ce qu’elle a vécu dans cet accident et la phobie qui en résulte. Ou encore le handicap de Rafael, qui est vraiment tourné à la dérision à chaque instant, et ça fait tellement de bien. CS Quill nous démontre que rien est noir ou blanc, tout est en nuance. On peut avoir vécu un drame, mais se relever, continuer de vouloir vivre ses rêves, se surpasser, c’est le message que j’ai retenu de ce livre.
J’ai aussi adoré découvrir le monde du patin à roulettes et du skate, je n’y connais pas grand-chose, mais je trouve ça toujours impressionnant de voir les gens en faire, surtout lorsqu’ils réalisent d’incroyables figures. Dans cette histoire, c’est un peu le fil rouge, j’ai trouvé ça parfaitement décrit, beau et immersif. Ca me donne envie de chausser des patins Impala comme ceux de Juliet et de filer sur le bitume (mais moi et mon équilibre précaire, allons nous abstenir haha).
La plume de l’autrice est toujours aussi drôle, je ris toujours en lisant ses livres, c’est une certitude. En ouvrant un livre de CS Quill, je sais que je vais plonger dans une bulle de rire et de douceur. Et cette suite des Campus Drivers ne déroge absolument pas à la règle, bien au contraire.
Je me demande encore comment les Campus Drivers toutes générations peuvent partager autant de caractéristiques en commun, elle déplore. C’est surnaturel, cette prédisposition à l’arrogance. C’est une tare, non ?
Ce quatrième tome des Campus Drivers est un nouveau coup de cœur. Une nouvelle team, mais toujours la même ambiance, même si c’est une honte de ne pas avoir fait de tome sur Adam, j’ai adoré cette nouvelle équipe. Une plume qui me fait toujours autant rire, mais qui sait aussi me toucher. Des personnages attachants et très drôle, une histoire entre nos deux héros qui n’a pas commencé sur des chapeaux de roues, mais qui finit comme sur des roulettes.
PS ; j’ai vraiment très hâte de découvrir le tome 5 sur deux personnages de ce livre que j’ai beaucoup aimé et qui m’ont déjà beaucoup fait rire, ça promet…