Résumé : Face aux menaces de Zeus, les sorcières ont plus que jamais besoin de trouver la baguette de Circé. Mais l’artefact est caché quelque part sur l’île d’Aiaia, la résidence première des sorcières, perdue depuis des centaines d’années. Ce serait leur arme la plus puissante si un conflit venait à éclater. Les sorcières ont misé tous leurs espoirs sur Méroé. Malheureusement pour la jeune sorcière qui remue ciel et terre, l’île reste introuvable. Et du côté de sa vie sentimentale, ce n’est pas mieux. Elle voit ses deux sœurs tomber amoureuses en se demandant pourquoi ce sentiment lui échappe.
Mais ses recherches sont mises à mal lorsque Méroé se fait enlever par Zeus puis jeter sans ménagement dans les immenses forges d’Héphaïstos, le dieu du feu et des métaux. Bourru et asocial, Héphaïstos ne veut pas de cette cohabitation forcée, qui contrecarre ses plans. Quant à Méroé, bien que troublée, elle est déterminée à s’enfuir. Mais rester aux côtés de ce dieu imposant aux yeux ambrés pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…
Mon avis : L’autrice a encore frappé, ce tome est canon, elle explore ici, le poids de la filiation, l’adelphité face à la tyrannie, et évidemment le déterminisme dans le contrat social. ! Je ressors de ma lecture bluffée, une fois de plus, par l’univers, les personnages et la minutie de l’orchestration des intrigues. Sincèrement, ce tome est impressionnant de précision et de finesse. Chaque détail compte, rien n’est laissé au hasard, ou pire, bâclé ! Et pour couronner le tout, l’équilibre entre les personnages et les enjeux est bien maîtrisé, j’ai rarement lu des arcs narratifs aussi aboutis.
Méroé, la sœur sans rang se révèle farouchement canon dans son abnégation. Héphaïstos, le fils isolé est canon (et touchant) dans ses fêlures.Zeus est canon dans ses vicissitudes… sa maîtrise du mal !
Canon, je ne me répète pas, c’est le maître-mot ! Tome 3 oblige, je n’en dis pas plus. J’ai adoré !
Ne passez pas à côté de la série, l’autrice parvient à nous entraîner dans une histoire dense et complexe, en nous donnant l’impression que tout est limpide.
Au plaisir.