"Une journée rien qu'avec elle, c'était doux comme dans le creux de son cou."
Avant de commencer cette chronique, je tenais à remercier Babelio ainsi que les éditions Milan pour avoir reçu ce livre dans le cadre des masses critiques. Un printemps raconte l’histoire d’Angèle, 13 ans, qui ne parvient pas à se remettre de la mort de sa grande sœur. Elle décide alors d’écrire (presque) tous les jours dans un agenda.
Et cet agenda, c’est le roman un printemps. La couverture verte brille par sa simplicité, et les pages sont lignées comme dans un agenda. Et le mieux c’est qu’il y a un fil doré intégré au livre qui sert de marque page. En ce qui concerne le fond, j’ai bien aimé ma lecture sans la trouver transcendante.
L’intrigue est toute simple, et amplement suffisante. C’est une lecture jeunesse, facile à lire et sans prise de tête malgré la thématique du deuil. Et c’est pas plus mal. J’ai adoré le style d’écriture vraiment. Ce roman très fluide se dévore et est presque trop court.
On a envie d’en savoir plus sur le personnage d’Angèle, mais aussi sur sa sœur décédée et sa famille de manière générale. C’est le point négatif du roman, l’intrigue reste superficielle dans le sens où elle ne va pas au bout des choses. Ce roman ne fait qu’effleurer des sujets et ça c’est dommage.
Le deuil, en revanche, est bien abordé. On est vraiment dans la tête d’une enfant de treize ans qui a perdu sa grande sœur. L’histoire reste touchante mais malheureusement elle n’est pas marquante et n’a rien d’exceptionnel.
Note : 14/20