Depuis le temps qu’il patientait dans ma PAL, je l’ai enfin ouvert !
Et je n’avais pas dévoré un polar aussi vite depuis longtemps…
360 pages – Pocket – Poche (10/2014)
Ce qu’il en est :
Janvier 2012.
On fait la connaissance du capitaine Coste par un réveil nocturne brutal : le coup de téléphone qui annonce un mort.
Nouvel auteur pour moi, nouveau commissariat, nouveaux flics.
Faire connaissance ? Norek n’en laisse pas le temps. Il nous plonge dans le vif du sujet et ne fait pas dans la dentelle. L’enquête s’amorce selon le protocole habituel, les pistes évoquées sont remontées consciencieusement et l’intrigue qui semblait être au second plan finit par prendre une autre dimension.
J’ai particulièrement aimé l’originalité des scènes de crime et leurs descriptions : l’ambiance et les cadavres encore chauds (ou pas) sont palpables. On sent que l’auteur est dans son élément, il nous fait vivre l’histoire avec une plume juste et sans fioritures.
Le récit est mené tambour battant. Entre les cadavres qui s’empilent, des investigations en tous sens et un Code 93 dont la signification ferait froid dans le dos… Tout juste le temps de reprendre son souffle qu’on arrive au dénouement : un vrai page turner.
Malgré tout, certains personnages ne sont peut-être pas assez creusés, Coste manque un peu de relief et ses réactions sont parfois attendues (peut-être est-ce dû à mon habitude des polars ?) mais ça donne quand même envie d’y revenir ! D’ailleurs, j’ai hâte d’en apprendre davantage sur ce capitaine de police dans Surtensions et Territoires…
Vous l’aurez compris, Code 93 est un livre qu’on ne lâche pas facilement, et ça fait du bien !
Dites-moi en commentaire si vous l’avez lu, ou un autre du même auteur, et si cela vous a plu ?
À bientôt pour une nouvelle chronique