Officiellement, le foyer fermé de Solanum est la dernière chance avant la case prison. Une île où les règles drastiques sont présentes pour une réintégration du monde extérieur … Officieusement, ce bout de terre pourrait faire passer un séjour derrière les barreaux pour des vacances. Une seule loi à appliquer : Faites confiance aux bonnes personnes !
Un grand merci à Bérénice, Éditions Addictives pour ce nouveau service presse .
Et si une vérité avait deux versions ?
De quoi ça parle : Une seule règle pour survivre : ne pas jouer avec le désir.
Sur décision du juge, Yenna Ochoa, 20 ans, est envoyée dans un foyer fermé pour jeunes adultes. Sa dernière chance avant la prison… Situé sur une île minuscule dissimulée aux yeux du monde, Solanum est un vase clos où seul le manoir se dresse. Rien d’autre n’existe sur ce bout de terre. À peine y a-t-elle posé le pied que Yenna est prise en grippe par l’un des pensionnaires. Plus agressif que les autres, et plus énigmatique également, Liêm Casablancas paraît décidé à faire de la vie de la jeune femme un enfer. Sans raison apparente… à première vue en tout cas. Si elle veut survivre les 365 prochains jours, Yenna va devoir composer avec les mystères de l’île, la violence, la corruption et, pire encore, un désir totalement inenvisageable pour un homme qui, clairement, semble ne lui vouloir que du mal.
Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
Ce que j’ai aimé … ou pas … : Embarquement immédiat pour une île angoissante où vos journées et vos nuits seront observées. Chaque faits et gestes décryptés et chaque manquement au règlement sévèrement puni… Alors que dire … 1) Yenna Ochoa a grillé toutes ses chances. Après de (trop) nombreux allers-retours au tribunal, la sentence est sans appel : Direction le foyer de Solanum où la demoiselle doit tout faire pour se faire oublier et retourner auprès de sa meilleure amie après un an sans téléphone, sans internet et sans contact avec le monde extérieur (de vraies vacances ! ). Sauf que si l’inuk comptait se tenir loin des ennuis, le karma a décidé de lui mettre sur son chemin Liêm ! Allez savoir pourquoi (enfin, moi, je sais ), mais dès leur première rencontre, il lui montre qu’elle n’est rien et qu’il compte bien imposer ses règles, quitte à devoir utiliser la force. Yenna ne se fait pas d’illusion, même si ses copines de chambrée lui montrent les recoins de ce manoir, elle sait aussi, que les filles seront toujours loyales à ce gars qui a décidé de faire de sa vie un enfer ! Pire, Il arrive à lui faire ressentir des choses pour le moins déconcertante. Cependant, elle a toujours appris à rendre les coups et pourrait même tenter quelques attaques. 2) Liêm Casablancas a cette faculté de se fondre dans l’ombre et d’attaquer au moment où vous vous y attendez le moins. Il connaît sur le bout des doigts le moindre recoin du manoir, contourne les règles sans se faire choper, courbe l’échine quand il faut et rend les coups reçus aux plus faibles. Il règne en maître dans le cercle qu’il a formé avec ses potes de toujours et même, s’il protège les copines de Yenna, il ne compte pas faire de cadeaux à la petite nouvelle. Il sait ce qu’elle a fait et compte bien lui montrer qui est le plus fort. Malgré tout, et même s’il ne l’avouera jamais, il reconnait qu’elle a du cran (même si elle est souvent prévisible) et elle pourrait même le toucher là où personne n’a sa place. 3) Lenor, juste Lenor, partage sa chambre avec Circé et Yenna. D’ailleurs, elle a la responsabilité de la nouvelle et doit donc lui expliquer les us et coutumes de l’île. D’ailleurs, elle compte bien tout faire pour que cette dernière suive les règles. Lenor sait qu’à Solanum, l’avis des pensionnaires n’est pas pris en considération. Elle fait partie du petit groupe auquel appartient Liêm et profite donc de certains privilèges. Elle ne juge personne et compte bien tout faire pour suivre le mouvement.
Avis : Bien sûr, vous vous en doutez, je vous dissimule une grande partie de cette intrigue tellement bien construite. Cependant, je peux vous affirmer que cette histoire ne vous laissera pas indifférente. Je crois bien que j’ai perdu quelques fragments de cœur sur cette ile qui n’a rien d’une seconde chance. L’atmosphère est suffocante, les employés malaisants. Si tous les pensionnaires sont dans la même galère, c’est surtout chacun pour sa peau. Malgré tout, la politique du “diviser pour mieux régner” ne fonctionne pas sur tout le monde. Un petit clan composé de Liêm, Ismaël, Khassian, Circé et Lenor, entres autres, se retrouve pour profiter un peu de quelques moments de répit (disons cela, comme ça ). Chacun sait tout ce qu’il a à savoir sur les différentes pièces de cette maison angoissante, connaît les châtiments, mais reste loyaux les uns envers les autres. Si les filles ne comprennent pas vraiment l’accueil musclé réservé à Yenna, elles ne comptent pas se mettre à dos “leur protection”. J’ai adoré la relation de chacun, ils se serrent les coudes, les gars se parlent sans utiliser de mots, prouvant leur réelle amitié. Chaque personnage a son passé, ses vices et ce clan mettra vos nerfs à rude épreuve. Ici, pas de suspense inutile, l’auteure nous livre les vérités les unes après les autres, nous permettant de comprendre un peu le mieux le comportement de tout ce petit monde. Oui, Liêm est un méchant, Circé peut avoir un comportement malsain, mais vous allez vous attacher à tous pour leurs épreuves vécues et pour cette année qui risque de laisser bien des traces dans leurs esprits déjà bien abimés. La relation entre Liêm et Yenna ne correspond pas vraiment au standard, elle n’est pas vraiment belle, elle nait et consume tout dans ce lieu clos et pourtant, elle pourrait être une oasis dans ce monde de brutes. Allez, je vous en ai déjà trop dit, je laisse tout ce petit monde avec un pincement au cœur, parce que, malgré cette ile, je serais bien resté encore quelques pages avec eux.
@ très vite entre deux chapitres
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