La (pire) fête de l'année, de Sophie Kinsella

Par Clarabel

Au cours d'un weekend d'adieu à leur maison d'enfance, Effie décide d'y participer en cachette car elle n'a jamais reçu la moindre invitation. Ses parents ont divorcé, son père est tombé entre les griffes d'une aventurière, l'héroïne veut alerter ses proches.

Et c'est le carnage. Elle va en effet surprendre l'insoupçonnable pour finalement réaliser que sa vie n'a été que non-dits et faux-semblants. La vente du manoir va enclencher un vaste processus de déballage à cœur ouvert.

Si les romans de Sophie Kinsella n'ont plus ce grain de folie, si rafraichissant à ses débuts, ils proposent néanmoins un autre plaisir de lecture. J'aime d'ailleurs la sagesse des nouvelles histoires, ce ton doux-amer, la dinguerie des héroïnes, les caprices et les situations loufoques.

Mais surtout, on perçoit derrière le superflu une réflexion plus profonde sur le temps qui passe et les liens sacrés de la famille - ô combien dysfonctionnelle aussi. Je ne peux qu'être immensément touchée par tout ça.

(。•́︿•̀。)

Si on s'accroche aux choses à cause des souvenirs, on ne déménage jamais, on ne change pas de pays, on est dans l'immobilisme.

éditions Belfond, 2023 pour la traduction vf. Traduit par Daphné Bernard.

⭐⭐⭐⭐