Dans les entrailles de ce Paris que j’avais tant aimé et à la fois haï, je déambulais entre les ordures, les paumés, les rats et quelques âmes tellement défoncées qu’elles se prenaient pour des Alice au pays des merveilles. La caducité de nos pauvres vies dépendait ironiquement d’une pilule verte phosphorescente que les militants de la survie nous octroyaient de manière aléatoire. Notre monde se mourait et c’était bien ainsi, tout le monde en était persuadé.
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L'auteur de l'article : Mélanie Talcott
Voir l'article originalJe ne vis ni à Gaza, ni en Somalie. Je ne connais de la guerre que le bruit télévisuel des bombes et de la mort, qu’une image figurée. La faim n’a jamais lâché sur moi ses loups. J’ignore son lent épuisement physique autant que mental, tout comme celui de la maladie qui vous ronge jusqu’à l’os. Je …