Le MFAA (pour Monuments, Fine Arts and Archives Program) a été crée par le général Eisenhower en 1943. Ce groupe était plus communément appelé Monuments Men. Ces « men » en question devaient suivre les Alliés afin de récupérer le plus d’œuvres d’art possible parmi tout ce qui avait été dérobé par les Nazis.
La spoliation durant la Seconde guerre mondiale a été évaluée à plus de 5 millions de tableaux et de sculptures. Ces historiens, professeurs, militaires, historiens ou encore archivistes ont été embarqués dans une mission d’une ampleur incroyable. Certains y ont consacré une grande partie de leur existence.
Robert M. Edsel et Bret Witter retracent leur aventure, cette quête pour la préservation du patrimoine des Hommes.
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J’ai aimé :
– plonger dans cette histoire, cette Histoire dont on parle peu au final. La reconnaissance a pris son temps.
– que les chapitres suivent les Monuments Men tour à tour.
– que ces hommes nous emmènent dans plein de lieux différents (le lecteur passe d’un pays à l’autre, voit les conséquences de la guerre dans divers endroits), dans des endroits connus comme dans des lieux insoupçonnés.
– que ces hommes nous emmènent dans plein de lieux différents (le lecteur passe d’un pays à l’autre, voit les conséquences de la guerre dans divers endroits), dans des endroits connus comme dans des lieux insoupçonnés.
– les recherches détaillées qui présentent cette facette de la guerre. Le parcours de ces hommes éduquent énormément.
– les recherches détaillées qui présentent cette facette de la guerre. Le parcours de ces hommes éduquent énormément.
– que Rose Valland, cette héroïne, infiltrée au musée du Jeu de Paume, ait une place important dans ce livre, au milieu de tous ces hommes.
– la relation amicale, emplie de respect et d’admiration entre Rose Valland et James Rorimer.
– l’aspect mi-documentaire mi-roman qui rend la lecture accessible (même s’il faut parfois faire quelques recherches en parallèle). Plus la lecture progresse, plus le livre est passionnant.
– l’aspect mi-documentaire mi-roman qui rend la lecture accessible (même s’il faut parfois faire quelques recherches en parallèle). Plus la lecture progresse, plus le livre est passionnant.
– l’hommage gigantesque que constitue cet ouvrage.
« Les générations à venir comprendraient-elles ce qu’impliquaient la sauvegarde de la cathédrale au mépris des menaces que la guerre faisait peser sur elle ? L’apprécieraient-elles plus encore en la voyant telle qu’elle se présentaient pour l’heure, dépourvue de vitraux, un tas de sacs de sable d’une dizaine de mètres de hauteur au milieu de la nef, des impacts d’obus dans les tours ? »
Un livre dense et fabuleux sur ce que les hommes ont de plus beau et de plus fort en commun.
Présentation de l’éditeur :
A la recherche des trésors volés par les nazis. À peine un pays conquis, les armées d’Hitler se livraient au pillage systématique des plus belles collections d’art – des familles juives entre autres – en confisquant au nom du Führer des Michel-Ange, des Vinci, des Van Eyck ou encore des Vermeer avec le projet de construire le plus extraordinaire des musées à Linz, sa ville natale. Dès 1941, Eisenhower crée un groupe d’experts (Les Monuments Men) afin de protéger les trésors américains. En 1944, ce groupe élargi à treize nationalités, composés de conservateurs, de professeurs d’histoire de l’art, d’architectes, d’archiviste va accompagner les armées de la libération afin de protéger le patrimoine architectural européen et de récupérer les milliers d’œuvres enlevées par les nazis. Robert Edsel a tout particulièrement suivi les aventures de neuf hommes et d’une femme. George Stout, l’un des initiateurs du projet au courage et au charisme hors normes, JJ Rorimer qui deviendra le futur directeur du Metropolitan Museum of Art et découvrira dans le château de Neuschwanstein des milliers de tableaux, Jacques Jaujard, le directeur des Musées Nationaux qui réussira à protéger le Louvre et les trésors nationaux… et surtout l’étonnante Rose Valland, véritable héroïne qui au jeu de Paume établira secrètement la liste des mouvements des œuvres vers l’Allemagne. Des plages du D-Day aux réserves des plus grands musées, des châteaux de Bavière au Nid d’aigle de Berchtesgaden, des mines de Merkers à celles de Altaussé, Robert Edsel nous fait participer à la plus extraordinaire et dangereuse chasse aux trésors du XXe siècle.
J’ai écouté :
– Rose Valland, héroïne de l’ombre
– Rose Valland, la Résistante qui sauvait les œuvres d’art
J’ai aussi lu :
PublicitéRéglages de confidentialité« L’art, c’est la plus sublime mission de l’homme puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre. »
Auguste Rodin