Éditeur : Kantik
Pages : 48 pages
Parution : 21 Octobre 2010
Tome : 01/05
Genre: Jeunesse, Fantastique
L’histoire:
La Chine ancienne.
Maliang n’a pas la chance d’aller à l’école comme les autres enfants de son âge. Pour survivre, il est obligé d’exercer le dur métier de bûcheron aux côtés de son grand-père. Mais dès qu’il a un peu de temps libre, le jeune garçon s’adonne à sa véritable passion : le dessin. Il dessine sur toutes les surfaces qui se présentent à lui, des murs de sa chambre aux rochers des rivières, mais pas sur du papier car cette matière coûte cher…
Un jour, un enfant riche et arrogant met Maliang au défi de mieux dessiner que lui. Un vieil homme assistant à la scène lui prête son pinceau pour qu’il puisse relever le défi. Le dessin de Maliang fait l’unanimité et le vieil homme lui offre le pinceau en récompense. Ce dernier met toutefois Maliang en garde : “Continue à assouvir ta passion mais à présent, fais très attention à ce que tu dessines…”
Mon avis:
Inspiré du conte chinois, le pinceau magique, on suit un jeune garçon Malaing qui est élevé par son grand-père. N’ayant pas d’argent pour aller à l’école, il aide son grand-père qui est bucheron. Passionné par le dessin, il exerce sur toutes les surfaces qui lui sont disponibles. Un jour, alors qu’il y a le marché dans son village, il se fait importuner par un garçon. Pour ce dernier, ces dessins ne sont que des gribouillis et il peut forcément faire mieux que lui. C’est alors qu’un vieux monsieur lui tend un pinceau pas comme les autres et qui se révèle même être l’un des objets sacrés de Chine…
La vie de Malaing est certes bien compliquée et rude, mais il ne se laisse pas abattre. Les autres enfants et même les adultes ne lui montrent aucun respect. Il est pauvre et doit s’effacer devant eux. Malgré ce contexte, le jeune garçon garde un cœur pur et généreux. Ce pinceau magique va l’aider dans de nombreuses situations, mais fait aussi des envieux.
Ce récit riche en aventure et en rebondissement est très agréable à lire. On ne voit pas le temps passer. La magie nous émerveille, ainsi que Malaing qui est très attachant. Dès les premières pages, ce jeune garçon est impressionnant. Ce n’est pas étonnant que ce vieux monsieur ait choisi Malaing. Ces actes sont purs, et il agit pour aider autrui.
Le graphisme de cette bande dessinée est aussi très intéressant. Rien que la couverture m’a séduite. On ressent d’ailleurs la belle âme de notre jeune héros. Beaucoup de détails sont apportés à chaque illustration et nous permettent de nous immerger complétement dans l’histoire. Petit bonus, l’édition Kantik contient un exlibris inclut.
Un premier tome qui communique de belles valeurs et qui est extrêmement touchant. J’ai hâte de lire le suivant et de découvrir un autre objet magique.
Le monde de Maliang, tome 1 : Le pinceau de Liu Yang est un article de Les papiers de Mrs Turner.