Une forme romancée de la vraie vie de François Lefebvre, mercenaire.
François Lefebvre a 28 ans lorsqu'il se suicide d'un coup de couteau à la gorge et d'une balle de 11,43 dans la tête après une formidable cavale martiale aux quatre coins du monde.
Brillant latiniste, catholique fervent, élève officier des commandos d'élite de la DGSE puis mercenaire dans les zones grises post-guerre froide, mis en examen pour " homicide et cannibalisme ".
Sept ans d'enquête de terrain, parfois au péril de la vie de l'auteure, ont permis de retranscrire, sous forme romanesque, l'itinéraire tumultueux de ce jeune desperado à la française.
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Wibibook.com ainsi que Igor Darbo pour m'avoir proposé ce livre en SP via le site SimPlement.
J'en profite pour valider la catégorie n°86 Concernant la plume, je l'ai trouvée agréable bien qu'un peuFrançois Lefebvre vient d'un famille catholique, avec un père assez strict. Il tient d'ailleurs deLa machine va alors se mettre en branle et le destin de François va changer à tout jamais. Il va devenir dépendant de l'adrénaline ressentie et son goût pour tuer va se réveiller pour ne plus jamais s'éteindre. Une fois rentré dans l'engrenage, il n'aura plus envie d'en sortir et de revenir à une vie civile ordinaire.
(Un roman dont le héros/héroïne porte un uniforme) du Défi Lecture 2023.
Concernant la couverture, je la trouve complètement adaptée et avec un certain charme. On y voit un jeune soldat, probablement une représentation de François, du feu autour, sûrement pour représenter la guerre. L'apothéose reste quand même le titre qui est directement gravé dans la joue du jeune homme. C'est peu commun et, pour le coup efficace : on associe de suite l'image et le titre.
lourde, avec beaucoup d'informations. Cependant, je ne peux que saluer le monumental travail de documentation et de recherches de l'auteure. C'est vraiment impressionnant de voir tout ce qu'elle a pu amasser au cours de ses sept ans sur le terrain ! Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait vraiment beaucoup de détails, ce qui m'a donné le sentiment de ne pas avancer dans ma lecture.
Je me force de temps en temps à sortir de ma zone de confort et de mes thèmes de prédilection. Souvent, cela paye et je me dis que je serais vraiment passée à côté d'un bon livre si j'étais restée campée sur mes positions. Mais parfois, la mayonnaise ne prend pas, et ça a été le cas ici. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre malgré mes efforts. Ce qui, du coup, a fait que ce livre m'a paru vraiment très long à terminer (et je ne parle pas que du nombre de pages, ça ne me fait pas peur).
Mais revenons-en un peu à l'histoire.
ce dernier, entraîneur de foot, une hygiène de vie plutôt saine et un entraînement physique strict. Il finit cependant par se détourner de la voie toute bourgeoise et paisible qui aurait dû être la sienne. Il veut rentrer dans l'armée et servir son pays. De fil en aiguille, il finit par rejoindre la DGSE et son mythique 11e Choc. C'est là-bas qu'il fera la rencontre d'Olivier, un ancien des Bérets Verts (commandos marine) qui deviendra son meilleur ami et son acolyte de tous les coups.
Via des circonstances malencontreuses, ils finissent tous les deux par quitter ce 11e Choc. Après un petit intermède civil parisien, les deux amis s'engagent en tant que mercenaires pour la Croatie en 1992/1993.
La Croatie ne sera donc que le commencement. François va aussi aller rouler sa bosse enComme dit dans le résumé, il va être arrêté pour homicide et cannibalisme. Honnêtement, je m'attendais à lire la vie d'un psychopathe. Mais pas du tout. François est certes accro à la guerre et a tendance à faire tous les mauvais choix qui l'éloigneront d'une vie civile sereine, il n'en est pas pour autant un monstre. Concernant le cannibalisme, la façon dont ça s'est passé est certes purement abjecte, mais ne s'est déroulée qu'une seule fois, en plein milieu de la forêt et de la guerre. Même si cela reste horrible, cela fait prendre du recul.
Birmanie avec la révolte karen en 1994/1995 et prendre part au coup d'état dans les Comores en 1995.
Je n'ai pas ressenti d'attachement pour ce jeune homme qui s'autodétruit sans s'en rendre compte. La partie qui m'a le plus intéressée, néanmoins, ne se passe pas pendant "ses" guerres, mais plutôt à partir du moment où il sera emprisonné. J'ai trouvé que le livre prenait une autre dimension. Incapable de revenir à la vie civile, plein de souffrance et d'amertume, il m'a fait de la peine, d'une certaine façon, comme un petit garçon perdu.
J'ai néanmoins apprécié la façon dont l'auteure nous décrit sa vie, sa déchéance, la réalité de la guerre, la façon dont elle change les gens, les magouilles politiques. Elle ne prend pas de pincettes, sans en rajouter non plus, et nous fait plonger dans la face sombre d'un jeune homme qui avait tout pour mener une belle vie mais qui s'est égaré en chemin.
En résumé, j'ai été impressionnée par le travail minutieux de l'auteure pour nous retranscrire au mieux la vie de François, ce jeune homme que la carrière de mercenaire aura profondément changé. Néanmoins, les nombreux détails, des longueurs et le thème de la guerre qui est loin d'être quelque chose que j'affectionne ont fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre, dont la lecture m'a semblé malheureusement très longue.
Pour le dévorer, c'est par ici .