Trois vies par semaine Michel Bussi
Par Colorandbook
Auteur: Michel Bussi
Maison d'édition: les presses de la cité
Genre: Thriller
Prix: 22,90€
Pages: 456
Date de 1er édition: 2023
Résumé Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ?Avoir trois vies par semaine.Pour tirer les fils de ce nouveau suspense qui mêle les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie… l’unique Michel Bussi.Un mortDeux disparusTrois femmes amoureusesUn corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ?La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération.Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ?Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour.Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie...Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger.Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?16/201ère impression: Comme toujours, j'ai passé un moment de lecture divertissant avec ce dernier Bussi. C'est souvent pour moi une lecture un peu doudou et confortable. C'est prenant, simple, addictif et sans prise de tête. Celui-là n'a pas dérogé à la règle. Un thriller simple, mais efficace que j'ai apprécié.Parlons des personnages Des personnages sympathiques et très attachants. J'ai particulièrement apprécié découvrir ces 3 femmes très différentes, mais complémentaires. Je me suis facilement attachée à elles et j'ai passé un bon moment à leur côté. Elles étaient plutôt bien développées et travaillées même si ce n'était pas non plus mémorable. Nanesse est la maman poule du groupe, c'est une femme gentille, douce, avenante, prévenante et attentionnée, elle aime prendre soin des autres, est très altruiste, même trop parfois. Vicky est plus le stéréotype de la femme indépendante. Elle est travailleuse, courageuse, téméraire et persévérante. Elea est atteinte du syndrome d'asperger. C'est un côté plutôt bien exploité. On découvre à travers elle un cheminement de pensée alternatif, bien que cela reprenne un peu les stéréotypes. Sans oublier la pièce maîtresse de cette histoire Renaud/Hans/Pierre. Un homme mystérieux qui semble partager ses trois identités et ses trois vies. À travers l'histoire qu'il partage avec chacune de ses trois femmes, nous découvrons sa personnalité complexe. Un vrai caméléon.Passons à l'histoire de ce livre L'histoire est prenante et addictive, même si parfois c'était un peu gros et prévisible. J'ai tout de même passé un bon moment. Un homme est retrouvé mort. La police découvre très vite qu’il semble avoir une triple identité et une triple vie. On va alors suivre trois femmes qui semblent toutes liées à lui. Qui était vraiment Renaud/Hans/Pierre. Qui aurait bien pu vouloir sa mort et pourquoi? Le destin de ces trois femmes si différentes semble lié. N'oublions pas de parler du style d'écriture Bien qu’elle soit très simple, presque scolaire même, j'aime beaucoup la plume de Bussi. Elle est très visuelle et fluide. Il réussit chaque fois à me happer dans ses romans. Pour conclure
"Trois vies par semaine" a été une lecture sympathique et divertissante. Encore une fois avec Michel Bussi, j'ai passé un agréable moment de lecture, malgré quelques petits points négatifs. Bussi est pour moi un auteur "doudou", chaque fois c'est une lecture agréable, sans prise de tête. C'était addictif. Je n’avais qu'une envie : tourner les pages. Le twist final est bien trouvé même si je l'avais deviné.
Il y avait de l'action, du mystère et beaucoup de rebondissements. Un roman simple, mais prenant.
Les + :
* L'histoire était prenante. J'avais envie de savoir le fin mot de l'histoire. Qui est vraiment Renaud, pourquoi il semble avoir plusieurs identités? Qui pouvait bien lui vouloir du mal et pourquoi? J'ai aimé que les 3 femmes qui semblent partager sa vie se liguent pour trouver des réponses.
* Les personnages sont intéressants à découvrir. Ils sont plutôt bien travaillés. Ces trois femmes sont très différentes, mais complémentaires, ce qui donne un mélange intéressant. Je me suis facilement attachée à elles.
* La plume de Michel Bussi, bien que très simple et prenante, est addictive.
Les - :
* Des longueurs surtout au début du roman !
* Un peu prévisible.
* Léger manque de profondeur.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Je ne le savais pas encore, mais je n’étais qu’une des milliers de petites fées jetées à la rue, punies parce que leurs parents avaient cru à une utopie. Il faut briser les rêves des enfants avant qu’ils n’y croient vraiment, et qu’on ne soit obligé de les tuer, une fois grands.