En juillet, nous avons lu La Horde du Contrevent. Un roman de SFFF devenu rapidement classique et que nous avons eu la chance de découvrir lors d'une lecture commune. On vous parle de ça, tout de suite.
Mais avant tout saluons une copilote de lecture aux petits oignons (comme toujours) qui a su nous éclairer tout au long de notre lecture par une concentration surpassant la nôtre, elle équivalente à celle d'une huître périmée. Merci sensei de m'avoir accompagnée dans cette quête d'une si grande profondeur (c'est ironique), sans toi cette lecture n'aurait pas été la même.
Oh et puis tant qu'on en est à parler de copilote de lectures, n'hésitez pas à jeter un œil à sa propre chronique sur le livre qui, je pense, sera plus claire et synthétique que la nôtre, légèrement brouillonne et colère ! Et en plus je crois que nos points de vus sont un petit peu différents pour une fois donc c'est vraiment cool de lire les 2 à mon humble avis !
On va essayer de rester méthodique, donc avant toute chose, un petit résumé de l'éditeur !
De quoi ça parle ?
Un début de lecture intense
La lecture des premiers chapitres nous a plongé dans un univers qui nous a immédiatement rendu claustro. Pas sûr que ça soit de la volonté de l'auteur sachant que ma copilote de lecture n'était pas tout à fait sur le même ressenti initial mais, de notre côté, les premiers chapitres nous ont conféré l'idée d'enfermement, d'être bloquées, de pas avancer d'un pouce. Les 60 premières pages passent lentement, décrivant la lutte acharnée d'un groupe face à des vents violents. A leurs côtés, nous luttons pour avancer, sentant chaque poussée du vent et essayant, par la même, de prendre nos marques dans ce livre qui nous plonge in medias res dans le quotidien de la Horde. Car contrer, c'est ça leurs vies. Après ces 60 pages intenses et dont on a espéré qu'elles ne soient pas à l'image du livre entier, nous sommes entrée dans cette histoire pour n'en ressortir que 700 pages plus loin, vent au cul. Avec des hauts et quand même pas mal de bas ...
Mais à ce moment on n'en savait rien. On se demandait juste où nous emmenait ce livre avec sa pagination inversée (et on priait pour que cette pagination inversée prenne un sens clair à la fin...) et ces symboles mystérieux servant à désigner les membres de la Horde.
Car oui, à chaque prise de parole d'un des membres de la Horde correspond un symbole en début de paragraphe. Et mieux vaut garder avec soi cette liste dans les premiers temps au risque de se retrouver un peu paumé.es par moment.
Rythme, musicalité et argot des membres de la horde
Dans ces premiers chapitres, nous découvrions avec délectation (il faut bien le dire) le vocabulaire argotique que se plaît à emprunter Damasio et la personnification du Vent, prenant place dans des expressions détournées de notre propre monde. Le vent devient tour à tour divinité (" Vent soit loué " (p.655), " si Vent me prête vie " (p.642)), verbe dans une locution figée (" à-la-vent-comme-je-te-pousse " p.683) mais employé également dans toutes ses nuances (" ce qui me regonfla la voile " (p.626), " Un vif de plus à nous brouter la bourrasque... " (p.521)).
On se plaît à découvrir un vocabulaire propre à la Horde, un vocabulaire qui rappelle par moments celui des marins. Et pour cause, eux aussi luttent contre un élément plus puissant qu'eux, prêt à les détruire à chaque instant. Façon " Souquez les artimuses ", les ordres fusent parmi la Horde pour garder ses rangs, faire corps contre le vent (" Rangs libres ! Contre en ficelle ! " (p.619)).
Une langue puissante qui, à l'image des vents, comporte par moments une certaine musicalité. On regrette de ne pas avoir sélectionné plus d'extraits mais l'exemple suivant nous parait le plus parlant. Des mots qui claquent et des passages qu'on a presque envie de lire à voix haute :
" J'en ai marre de tes oracles ! Marre, Carac ! Je me fous de ce qui te survivra ! Je ne veux pas que tu crèves ! Et tant que je serai là, tu crèveras pas ! C'est clair ? C'est ma vision ! Et le jour où il n'y aura plus de couleur nulle part, où tout sera blanc sur la terre comme au ciel, je me trancherai une veine pour que tu puisses encore voir du rouge ! Tu captes ? "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 179
Et dans toutes ces effusions de style, chaque personnage à sa voix propre. De telle façon qu'à la fin du livre, le petit lexique des personnages ne vous sera plus utile... Enfin pour presque tous les personnages...
Un roman choral, en perpétuel mouvement
Le mouvement, c'est celui de la Horde qui, à chaque instant, continue d'avancer vers cet Extrême-Amont mystérieux, dont on ne sait pas grand-chose. Le bout de leur quête, l'endroit dont ils rêvent et pour lequel ils contrent jour après jour et sur lequel on grappillera de-ci delà quelques informations au fil de notre lecture. Mais c'est aussi le mouvement opéré entre les différents protagonistes de cette histoire, la parole qui passe de l'un à l'autre, sans discontinuer. Et ils sont au nombre de 23 ces personnages, donc autant vous dire que c'est pas rien... A chacun son ton, à chacun son style.
Du personnage observateur et plutôt factuel au détonnant troubadour en passant par un chef plutôt mal dégrossi, toutes les tonalités y passent. En guise d'exemple, le personnage de Larco a un discours prédominé par des parenthèses, conférant à ses paroles un ton peu assuré, plein de méandres inutiles tout droit sortis d'un esprit qu'on imagine brouillon et précipité :
" [...] Quand tu vois qu'Erg (d'un coup de parapente), il a traversé cette mer en une demi-journée... Cinquante milles, il a évalué. Je suis sûr qu'il minimise, le macaque. (Je n'aime pas me sentir isolé au milieu de l'eau, sans une île ou une berge quelque part, à portée de crampe.) Quand je pense qu'il pourrait nous soulever un par un et nous déposer de l'autre côté ! (Je n'aime pas trop quand il y a des algues dessous, qui bougent, et du fond.) Code d'honneur, mon cul ! Tout ça parce qu'ils se disent (tout bas) qu'on pourrait rencontrer la septième forme du vent au beau milieu de l'océan ?! "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 416
Mais la voix la plus prégnante de ce récit, c'est probablement celle de Golgoth. Même s'il n'est pas le personnage qui s'exprime forcément le plus (ce doit être Sov, le scribe de la Horde), son ton est immédiatement reconnaissable par sa verve, sa grossièreté assumée et sa violence :
" J'avale ma morve pour me donner l'impression d'avaler autre chose que mes boules. Ça sonne crépusculaire par chez nous, autant dire faut voir nos tronches ramonées. Ça claquette des dents, ça pique du naseau vers les crampons. On a tout essayé aujourd'hui. Ce ponton, ça me détruit le mental. Cent pas à faire, tout droit, hop et ciao ! Ouais... On a vu pire, je me suis dit, le premier jour. Tous des branleurs, la 33, hein ? Hop, hein ? "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 155
Mais voilà, le hic c'est que tous les personnages de Damasio ne sont pas aussi bien incarnés que Golgoth, Sov, Pietro Della Rocca et Caracole. Et là on en vient à l'une des premières limites de ce bouquin, qui est, selon nous intimement lié au fait plus général que : Alain Damasio ne sait pas écrire des personnages féminins qui tiennent la route. Au bout de 700 pages, nous avions encore des doutes sur qui s'exprimait parfois tant les voix de ses personnages féminins sont désincarnées.
Et puis venons-en aussi au nombre de personnages. Vingt-trois personnages, certes. Mais pour quoi faire? Certains personnages n'ont d'utilité dans la Horde que pour la place qu'ils y occupent, pour contrer, mais jamais leur voix n'est entendue. D'un côté on se dit que faire parler 23 personnages ça aurait peut-être été compliqué à suivre, et en même temps, ça aurait été un véritable tour de force et perso ça nous aurait bluffés. Au lieu de ça on se retrouve avec des personnages qui n'ont d'existences que par le rôle qu'ils occupent dans la Horde et qui, bon an mal an, avance avec nous tout en restant presque des inconnu.es jusqu'au bout...
Un livre qui a (déjà) mal vieilli
Et on te voit venir Jean-Guillaume, fanzouze de Walain Damasio, pose ce clavier, cet article n'est là que pour exprimer notre point de vue. Notre point de vue a autant de valeur que le tient et il est le suivant : ce👏livre👏est👏profondément👏misogyne👏et👏on👏en👏a👏plein👏le👏cul👏de👏lire👏des👏trucs👏comme👏ça👏!
La Horde du Contrevent est traversé par une misogynie crasse. La plupart des propos insultants et violents tenus envers des femmes sont ceux de Golgoth, mais on ne peut pas limiter ça à Golgoth. Même si à un moment de notre lecture, à chaque atrocité qu'il sortait on avait presque la musique de Benny Hill qui se déclenchait dans la tête tellement c'était un running gag pathétique. Allez, histoire de donner un avant-goût à de potentiel.les lecteur.ices sensibles à ce genre de " détails ", un petit florilège des prises de parole de Golgoth :
" Le poids mort du troupeau, ouais, pire qu'un traîneau, la Capys : une vache à lait, au mieux. Sans lait. Et laide. A quoi elle sert, ce tas ? J'ai jamais compris les hordonnateurs là-bas dessus. Soigner quoi ? Soigner qui ? Si t'es malade, tu te bats, tu vas pas chougner dans les jupes d'une femelle qui va te donner un bol de soupe, caffi de feuilles de saule, à dégueuler du vert par les naseaux toute la nuit ! Et ça virevolte devant les matelots, avec son sac à patates, ça se croit regardable... Virez-moi ce boulis... "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 155
" T'attends quoi putasse ? Qu'il se noie dans sa morve ? "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 430
" Ces femelles, putain ! Ça bouge ni débouge et ça se flonne ! "
La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 430
Et on voulait vous épargner tout un passage du chapitre 11, d'une violence assez inouïe mais franchement, pourquoi se priver si on peut vous faire partager la belle prose de Damasio, hein ? 😇
" Ça a le feu au cul mais ça sait plus l'allumer sous la flotte, hein ? Pour la labourer grandes largeurs, y a du monde au portillon, et elle se fait pas prier, mais dans sa version cul-de-jatte, elle fait moins recette on dirait... Ils sont où les laboureurs, la bande de bouche-trous ? Faut assumer, les bitards ! Faut payer sa passe maintenant ! C'est le moment ou jamais... [...] Vous attendez quoi pour la porter ? Qu'elle vous taille une pipe ? "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 375
Ce qui est particulièrement fabuleux avec l'extrait précédent, à mon humble avis, c'est que même alors qu'il s'en prend à des hommes, il arrive à conclure avec un propos bien dégueulasse à l'encontre du personnage féminin, vous avez remarqué ? Quelle habilité dans l'exécution de la chose !
J'espère, mais là, c'est quand même tout à fait évident, que vous aurez remarqué également l' usage de " Ça" qualifiant le personnage féminin et l'objectifiant tout à fait, suivi de l'expression " labourer " qui ramène à la notion de propriété. Miam miam vraiment y a tellement à en tirer de ces quelques lignes ! Allez on continue, à la page suivante, perds pas la main Alain, t'es à deux doigts de réussir à nous faire gerber :
" Écoute moi bien, fillasse ! J'ai déjà perdu deux gars dans ce bourbier. Et ils valaient plus chers que toi. Je t'ai tractée. J'ai ralenti la horde pour toi. Une fois. Deux fois. Dix fois. T'as ragouiné hier et j'ai pas moufté. Tu chies tes feux, tu nous portes sur les nerfs ! Tu tiens pas ton rang ! Je peux plus me permettre de plomber la Trace pour ta petite face de salope, tu captes ? "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 374
Et on perd pas le fil sur encore quelques pages, tenez bon !
" Elle fait plus partie de ma horde. T'as entendu ? Cette pute a fait son choix. Vire d'ici ! Vire ! " La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 374
" Moi j'ai pas besoin d'elle ! J'ai pas besoin de putes ! Y en a assez qui donnent leur cul dans les villages. "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 370
Récapitulons.
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Ces 4 derniers extraits se suivent sur 5 pages.
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Seulement 5 pages.
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Les pires du bouquin qui ont fini par me convaincre que, comme l'a très bien formulé l'ourse au cours de notre lecture : peu importe les qualités de ce roman par ailleurs, jamais ça ne sera une excellente lecture (comme ça a pu l'être pour pleins d'autres lecteur.ices.) au vu de cet énorme point noir.
Mais le pire c'est que Golgoth n'est pas le seul à tenir ce genre de propos. C'est également le cas de Sov, frustré de pas réussir à pécho :
" Après avoir repris un peu d'eau, je croisai fugitivement le regard de Nouchka et j'en fus écœuré. Elle papillonnait au milieu de trois Fréoles, dont l'un lui touchait en riant la pointe des seins. Elle se laissait faire. Elle était éméchée et languide, très salope maintenant, très belle mais d'une façon qui m'éloignait du rêve que j'en avais formé, qui ne s'adressait plus qu'à mon sexe que je sentais durci entre mes cuisses, plus qu'à ma frustration. " La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 558
De Caracole, présentant les femmes de la Horde comme suit :
" Blotties entre les Dubka en cœur de Pack, blotties et couvées, lovées, fragiles, notre bien le plus précieux, trois, oui... trois femmes ! "La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 605
Ou encore, plus loin, au sujet d'un personnage féminin (en présence lors de l'énonciation de cette phrase) qui suinte le mépris et qui est, à l'évidence, adressée à un autre homme :
" Cette fille est un éblouissement, à sa façon. Elle ne sait rien sur rien, c'est magnifique "
La horde du contrevent, Alain Damasio, éditions Folio SF, 2007, p. 344
Et le plus merveilleux c'est que derrière, à la page 343, il lui explique la vie en l'appelant Princesse.
Y a rien qui va.
Ajoutez à cela le rôle des femmes dans la Horde et c'est le bingo.
Les femmes et le care
De fait, le rôle même occupé par les femmes dans la Horde relève de cette même organisation misogyne. Les femmes ont presque toutes un rôle relevant du care. Pour l'expliquer rapidement, nous reprendrons la définition empruntée par Joan C. Tronto à Berenice Fischer dans son article, disponible sur Cairn :
" Au niveau le plus général, nous suggérons que le care soit considéré comme une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre "monde", en sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe, en soutien à la vie "Fischer B. & Tronto J. (1991) " Towards a Feminist Theory of Care ", dans Abel E. Nelson M. (dir.) Circles of Care : Work and Identity in Women's Lives, Albany, New York : State University of New York Press, p. 40 ; cité dans Tronto J. (2009), p. 143.
Callirhoé allume le feu permettant à la Horde de se nourrir, Aoi Nan est cueilleuse et sourcière et trouve donc eau et nourriture pour survivre là encore, Alme Capys est soigneuse, et Coriolis est croc, surveille les arrières de la Horde. Le personnage féminin qui sort le plus de ces codes ultra-genrés est encore Oroshi et malgré tout, elle reste un personnage assez fade et dont la voix restera assez peu reconnaissable parmi les autres femmes jusqu'à la fin du livre selon nous.
Ramenées à leurs rôles, pourtant essentiels et dont on a toujours l'impression qu'ils n'ont finalement aucune importance, ces personnages féminins traversent le récit, transparentes, injuriées à tout va tout en étant appelées " femelles ", ou paradoxalement " maman " (dans le cas de Capys). Le fameux motif de la sainte et de la putain apparaît clairement. On s'en fout de l'importance de ce qu'elles font pour la survie de la Horde, elles ne sont que de simples femelles. Quel constat déprimant...
Et venez pas nous dire que c'est une façon réaliste de représenter les choses parce que NOTRE société est misogyne.
Primo, l'auteur aurait eu la possibilité d'introduire un regard plus critique de cette misogynie à travers ces 23 personnages et il ne l'a pas fait. Deuzio si vous clamez la volonté de l'auteur de créer un univers " réaliste ", c'est totalement malhonnête. Cet univers est créé de toutes pièces par l'auteur, nous nous trouvons dans un récit à la croisée de la fantasy et de la SF, deux genres qui relèvent de l'IMAGINAIRE, dont le réalisme n'est, en générale, pas la priorité. Il faudrait trouver logique l'existence des dragons et autres créatures surnaturelles et imaginaires mais dans le même temps trouver totalement irréaliste l'existence d'un monde où les femmes ne sont pas traitées comme des moins que rien, insultées et violentées ? Eh bien vous me faites vomir dans ma bouche les ami.es.
Mettre un point final à cette chronique
Eh bien après cela, nous étions supposés enchaîner sur une note plus positive, parler de cette quête autant physique que spirituelle dans laquelle se lance la Horde. Mais comment continuer d'envisager cette Horde comme un tout solide si certains de ces membres en sont rabaissés en permanence en raison de leur genre ?
Et puis histoire de finir en beauté, soulignons cette fin qui fait pschitt. Certes il est difficile d'en imaginer une autre. Mais on a un peu envie de dire tout ça pour ça ?
Merci pour la philo de comptoir Walain." Finalement ce n'est pas tant la destination que le voyage qui compte. "
" Et si ce qui comptait c'était le dépassement de soi ? "
Franchement les morales de cette histoire on dirait des phrases inspirantes tout droit sorti d'un bouquin de développement personnel (oui Waldo Emerson c'est un philosophe à la base mais c'est devenu tellement commun comme citation que franchement... Ça fait philosophe du dimanche.) On se trompe probablement et on a pas de master en philo mais en refermant le bouquin on a quand même eu la sensation que ça allait pas bien plus loin.
Enfin, si vous voulez des lectures philosophiques de cette œuvre, ça pullule sur internet donc vous devriez trouver notre bonheur ! Nous on va juste essayer de conclure convenablement.
La Horde du Contrevent, malgré toutes les qualités que nous avons pu évoquer dans la première partie de notre article, n'aura pas su nous convaincre. La misogynie, omniprésente dans le roman nous a à maintes reprises fait sortir de cette histoire, nous mettant en colère au passage. On comprend tout à fait que des gens l'ait aimé et en même temps, c'est typiquement le genre de livres sur lesquels on a plus du tout envie de s'attarder à l'avenir.
Voilà un livre qui a vingt ans et qui fait bien bien son âge ! Et si on passait à autre chose maintenant ? La SFFF a tellement de belles choses à nous offrir, la vie est trop courte pour lire ce genre de trucs.N.B : A l'heure où je vous écris, La Horde du Contrevent présente une note de plus de 17 sur Livraddict et nombreuses sont les personnes à avoir profondément apprécié ce livre, considéré par beaucoup comme un grand classique de la SFFF.
Nous vous rappelons, comme à notre habitude, que cette chronique n'est que le reflet de notre réception du livre. Nous vous invitons évidemment à lire d'autres chroniques, des chroniques positives, mitigées ou dithyrambiques !