Paris, automne 1830. L’opposition à Louis Philippe est virulente. Le climat est plus que tendu dans la capitale qui n’a pas connu de Révolution depuis 1789. Valentin Verne est un jeune inspecteur au service des mœurs. Le voilà muté à la brigade de sûreté que le célèbre Vidocq a fondée il y a quelques années. Des morts étranges surviennent et c’est à lui que l’on demande d’éclaircir le mystère. De plus, les victimes sont liées à une potentielle déstabilisation du régime. Lorsque Valentin est mis sur l’affaire, il est également en train de traquer le Vicaire, un être diabolique qui s’en prend aux petits garçons. Un certain Damien est en ce moment entre ses griffes et l’inspecteur Verne veut absolument le retrouver et l’en sortir vivant.
J’ai aimé :
- le contexte historique et l’atmosphère qui se dégage du texte.
- les descriptions claires et efficaces pour poser le décor.
- le bon dosage pour toutes les informations données par l’auteur au travers des descriptions de l’époque, des personnages, des lieux.
- l’époque et ses problématiques.
- Ce qui s’entremêle à cette époque et dans cette histoire : les progrès de la science et l’ésotérisme.
- Le journal de Damien en parallèle de l’enquête de Valentin.
- Vidocq en « guest ».
- L’intrigue en elle-même. Voilà une bonne enquête ! Difficile d’arrêter l’écoute.
- Les personnages bien construits que l’on a envie de suivre dans les suites. Valentin est intelligent et touchant.
- La lecture de Benjamin Jungers. Sa voix enveloppe et nous envoie aux côtés de Valentin. Pluie, odeurs, nuit, mains, tout est palpable.
Le bureau des affaires occultes est un roman policier très prenant, intéressant, efficace de bout en bout.
Le bureau des affaires occultes a reçu le prix Maison de la presse 2021.
éé