Mais voilà, James Gunn a prévenu : peu importe le destin au cinéma de Blue Beetle, le personnage est destiné à exister et prospérer dans sa cosmogonie Dc. Et on comprend pourquoi, après ces deux heures. L'outsider un peu ridicule, le héros qui porte des chaussures clairement pas à la bonne pointure, c'est son dada. Sa marque de fabrique. Ce sont eux, qu'il écrit et gère le mieux. Blue Beetle est de cette trempe, incarné par un Xolo Mariduena convaincant et dynamique, au point d'en devenir attachant dans sa banalité, touchant dans la caricature. Il est la vedette d'un récit des origines d'un super-héros et cela fonctionne bien, avec l'histoire d'un jeune homme qui n'a pas encore découvert son potentiel, qui doit composer avec les relations intra-familiales et se confronter à une réalité sociale qui ne lui est pas favorable. Au fil des minutes, on voit le récit alterner moments légers et d'autres plus profonds et, au fur et à mesure des événements, on apprend à connaître Jaime et tous ceux qui le soutiennent dans ses décisions, depuis le début. Quitte à finir en franche pantalonnade avec la grand-mère, qui renoue avec un passé guérillero au moment opportun et donne la charge quand les autres sont vaincus par le découragement. C'est drôle, ou totalement outrancier, selon les humeurs et les états d'esprits du spectateur. Le fan de comic books appréciera également la liste de clins d'œil adressés aux héros de papier, ce qui ne gâche rien à l'histoire. Survêtements, costumes, gadgets, jusqu'au gros véhicule improbable qui sert au Scarabée de moyen de transport, tout est présenté et crédibilisé (plus ou moins). Quand au look de Blue Beetle en soi, disons que nous avons un Iron Spider-Man teint en bleu, au potentiel dévastateur. Résolument dispensable et largement en retard sur le planning annoncé, Blue Beetle se présente à vous sans grand espoir ni folles attentes. Si vous êtes un poil indulgents, il se pourrait bien que vous lui accordiez finalement les circonstances atténuantes.
Mais voilà, James Gunn a prévenu : peu importe le destin au cinéma de Blue Beetle, le personnage est destiné à exister et prospérer dans sa cosmogonie Dc. Et on comprend pourquoi, après ces deux heures. L'outsider un peu ridicule, le héros qui porte des chaussures clairement pas à la bonne pointure, c'est son dada. Sa marque de fabrique. Ce sont eux, qu'il écrit et gère le mieux. Blue Beetle est de cette trempe, incarné par un Xolo Mariduena convaincant et dynamique, au point d'en devenir attachant dans sa banalité, touchant dans la caricature. Il est la vedette d'un récit des origines d'un super-héros et cela fonctionne bien, avec l'histoire d'un jeune homme qui n'a pas encore découvert son potentiel, qui doit composer avec les relations intra-familiales et se confronter à une réalité sociale qui ne lui est pas favorable. Au fil des minutes, on voit le récit alterner moments légers et d'autres plus profonds et, au fur et à mesure des événements, on apprend à connaître Jaime et tous ceux qui le soutiennent dans ses décisions, depuis le début. Quitte à finir en franche pantalonnade avec la grand-mère, qui renoue avec un passé guérillero au moment opportun et donne la charge quand les autres sont vaincus par le découragement. C'est drôle, ou totalement outrancier, selon les humeurs et les états d'esprits du spectateur. Le fan de comic books appréciera également la liste de clins d'œil adressés aux héros de papier, ce qui ne gâche rien à l'histoire. Survêtements, costumes, gadgets, jusqu'au gros véhicule improbable qui sert au Scarabée de moyen de transport, tout est présenté et crédibilisé (plus ou moins). Quand au look de Blue Beetle en soi, disons que nous avons un Iron Spider-Man teint en bleu, au potentiel dévastateur. Résolument dispensable et largement en retard sur le planning annoncé, Blue Beetle se présente à vous sans grand espoir ni folles attentes. Si vous êtes un poil indulgents, il se pourrait bien que vous lui accordiez finalement les circonstances atténuantes.