Résumé
À Saint-Saturnin, on ne rigole pas souvent. Heureusement, il y a Émile, rire tonitruant et amitié contagieuse. Dans son bistrot, c’est tout le village qui vient reprendre goût à la vie, les jeunes et les retraités, les riches comme les besogneux… Jusqu’au jour où Émile ferme boutique et s’en va sans crier gare. Les gens se retrouvent avec leurs petites affaires dans la médiocrité du quotidien. Les vices et les rancœurs refont surface. Car en dessous de Saint-Saturnin, il n’y a pas que les cuves de la station-service qui suintent: la jalousie, l’ennui, les amours mal écloses aussi peuvent empoisonner l’air et provoquer des situations… explosives.
Notre avis
À Saint-Saturnin, le bistrot d’Émile, populaire et familier, fait la joie des habitués et des clients de passage. On ne connaît pas patron plus enjoué, plus dévoué ! Jusqu’à ce qu’un jour il décide de vendre et de quitter le village. C’est une banque qui remplace bientôt le fameux bistrot, au grand dam des villageois… Pour sûr, un mystère plane sur cette affaire. Pourquoi Emile a t il vendu son commerce florissant si soudainement ? Pourquoi disparaissait il tous les lundi après avoir fait le plein de sa Ds ? Où est il parti maintenant ? Une chronique de mœurs qui fleure bon l’enquête policière. Avec « Le bistrot d’Émile », Bruno Heitz inaugure « Les dessous de Saint-Saturnin ». Chaque histoire, en noir et blanc, de cette nouvelle série sera située dans ce petit village de Provence imaginaire, ou pas, , mais s’attachera à un personnage différent – le deuxième tome sera ainsi consacré à la coiffeuse qui joue d’ores et déjà ici un rôle essentiel. Heitz développe un univers caractéristique fascinant et réjouissant. Les décors, ses personnages, les intrigues et mystères, jouant sur des registres comme la comédie, le drame sous fond de récit policier, tout est réuni dans une savoureuse photographie sociétale d’un petit village qui pourrait être a cote de chez vous, dans un esthétisme suranné qui n’est pas sans rappeler « Le Corbeau » de Clouzot… Mais ici, point d’atmosphère lourde ou sombre mais bien du dynamisme, de l’action et cela fait du bien !
La Presse en parle :
«Toujours ce subtil dosage d’humour et de polar à la sauce rurale» (Ouest France)
«Bruno Heitz sait inventer des histoires et les raconter à la perfection» (DBD).
«Les dialogues sont dignes d’Audiard (…). Du pur bonheur» (La Nouvelle République).
En deux mots
La nouvelle série de Bruno Heitz !
Jean-Claude Attali
Lien vers la page des éditions Gallimard de «Le bistrot d’Emile» et découvrir quelques pages de l’album.
A propos de l’Auteur :
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