Auteure: Sophie Henaff
Maison d'édition: Albin Michel/ le livre de poche
Genre: Policier
Prix: 18,50€/7,30€
Pages: 343
Date de 1er édition: 2015
Résumé Lorsque le divisionnaire Buron décide de faire briller les statistiques du 36, il regroupe dans une brigade dont il confie le commandement à la commissaire Anne Capestan, reine notoire de la bavure, tout ce que la police judiciaire compte d’alcoolos, d’homos, de porte-poisse, d’écrivains, de crétins... Pour élucider des affaires classées.Mais voilà, Capestan aime enquêter, travailler en équipe et, surtout, contrarier sa hiérarchie...Cette comédie policière au ton enlevé et plein d’humour est un premier roman aux personnages bien campés mais si originaux et attachants qu’on meurt d’envie de les retrouver.15/20 1ère impression: J'ai essayé une première fois de lire ce roman, je n’étais sûrement pas dans l'ambiance ou autre, je ne sais pas, mais j'avais abandonné très vite. J'ai décidé de me remettre dedans et quel plaisir! Au final, j'ai passé un super moment de lecture. J'ai apprécié découvrir cette bande de farfelus, et suivre les enquêtes. C'était drôle, bien construit et divertissant. Cela se lit très bien et très vite.Parlons des personnages Au début, j'étais un peu sceptique sur les personnages, j'avais l'impression qu'ils n’allaient pas être développés et assez caricaturaux. Mais, plus j'avance dans le roman, plus je m'aperçois que je m'étais totalement trompée. Finalement, ils sont tous plutôt bien travaillés. À travers les différents personnages, cela permet d'aborder plusieurs thèmes intéressants. Ils sont tous assez différents et au premier abord rien ne les destinait à bien s'entendre. Mais, ce mélange atypique et déconcertant rend le tout réaliste et intéressant. J'ai finalement fini par m'attacher à ce groupe.Passons à l'histoire de ce livre L'histoire a été plutôt sympathique. J’ai aimé suivre le commencement de cette brigade avec les reclus de la police. Ils s'apprivoisent et essayent de s'adapter à leur nouvelle fonction. Mais voilà, ils aiment tous enquêter par-dessus tout et décident de se plonger dans des enquêtes non résolues. Dès lors, les enquêtes que l'on suit sont plutôt intéressantes à suivre. J'avais envie de découvrir le dénouement à leur côté. Tout cela avec beaucoup d'humour, mais aussi des thèmes sous-jacents intéressants notamment sur la vie des protagonistes du groupe. Malgré son ton léger, l'histoire aborde des sujets intéressants. Le tout offre une lecture divertissante, drôle et addictive.
N'oublions pas de parler du style d'écriture La plume de Sophie Henaff est agréable à lire. Grâce aux chapitres très courts, on a directement envie de tourner les pages et de découvrir les différentes péripéties. Le tout avec beaucoup d'humour. Pour conclure
« Poulets grilles » a été une lecture agréable. Je ne vais pas vous mentir, je l'avais abandonné une première fois, car je n'étais pas vraiment dans le mood. Mais je ne suis pas déçue de l'avoir repris, car c'était une très chouette lecture. C'était divertissant et addictif. Il y avait de l'action, de l'humour, du mystère et des rebondissements. Un mélange de comédie et de roman policier qui marche parfaitement, car tout est bien dosé.
Les + :
* J'ai bien aimé suivre cette histoire. Dans un premier temps, j'ai bien aimé découvrir le commencement de cette brigade de flics mis au rebut. Mais j'ai aussi apprécié suivre les enquêtes qu'ils mènent. Elles étaient intéressantes et bien construites dans l'ensemble.
* Au début, j'avais peur, les personnages me semblaient assez fades, mais en réalité pas du tout. Ce groupe assez mal assorti et extravagant est, au final, profond et attachant. À travers eux, l'auteur peut aborder plusieurs thèmes intéressants.
* Sophie Henaff à une plume bourrée d'humour. De plus, c'est très fluide et bien écrit. Grâce aux chapitres très courts, on tourne les pages rapidement.
Les – :
* Cela manque parfois légèrement de profondeur.
* Quelques facilités scénaristiques.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Torrez. Dit Scoumoune. Le porte-malheur, le chat noir. Ils avaient fini par lui trouver une affectation. Cela n'avait pas suffi de l'isoler, il fallait le pousser plus loin encore. Capestan connaissait Torrez de réputation. Toute la flicaille du pays connaissait Torrez de réputation et se signait sur son passage.